Ordre du Jour du Conseil Municipal du 17 décembre 2024Ordre du Jour du Conseil Municipal du 17 décembre 2024 (78.36 Ko)

Approbation du PV :

 

Après de nombreuses tentatives infructueuses d’obtenir des Procès- verbaux objectifs et sincères, nous ne nous exprimons plus sur ce point en Conseil Municipal.

Du fait de la proportionnelle qui garantit à la majorité de passer sans difficulté, qu’il s’agisse de Procès-verbaux ou de Délibérations, tout est systématiquement approuvé.

Dans ce contexte, nous concentrons nos efforts sur l’analyse du contenu des délibérations, afin de pouvoir poser des questions pertinentes en séance et de vous informer à la suite du Conseil municipal, de façon claire et documentée, des décisions prises par le groupe majoritaire.

Les Délibérations :

 

"2024-083 État récapitulatif des indemnités versées aux élus du Conseil municipal (2023)"

 

Ci-joint le tableau des indemnités :

Tableau indemnités élus 2024Il aurait été aussi bienvenu que la municipalité présente un état récapitulatif des travaux réalisés dans toutes les délégations indemnisées, car certaines d’entre elles ne font jamais l’objet d’une présentation de résultat.

Depuis que Marie-Hélène Aubert est Maire de Jouy-en-Josas, tous les conseillers du Groupe Majorité sont indemnisés, ce qui n’était pas le cas dans le mandat précédent au cours duquel les conseillers n’étaient pas tous délégués, et ceux qui l’étaient pouvaient effectivement, de façon factuelle et « régulière », rendre compte de leur travail au service de la collectivité.

=>> Nous ne sommes pas opposés au fait que les élus soient indemnisés, ce que nous contestons c’est la gestion qui est faite de ce montant alloué par l’État, dans sa distribution et sa répartition au sein de ce Conseil municipal. En effet, il aurait été normal, et beaucoup plus juste et sain, d’indemniser tous les conseillers, y compris ceux de l’opposition qui oeuvrent aussi de façon réelle au service des habitants qui les ont élus.

La Maire n’est pas seulement la Maire de son propre groupe, elle est Maire de la ville, et elle a un devoir d’exemplarité. Ainsi elle doit gérer l’argent public sans faire de distinctions opportunistes.

Le fait de chercher à élargir son influence en attribuant des privilèges porte un nom en français : clientélisme.

Aucun vote n’est associé à cette délibération pour laquelle il nous était simplement demandé de prendre acte.

 

Votes CONTRE 

"2024-085 Approbation de la décision budgétaire modificative 2024-1"

Nous ne pouvons pas télécharger les fichiers des Maquettes Budgetaires sur le site du fait de leur taille, cependant si vous souhaitez les recevoir pour les consulter contactez-nous par mail : rejouysens@gmail.com 

Dans la délibération, il est fait état de postes en attente de recrutement, mais il n’est pas précisé de combien de postes il s’agit.

Il y est aussi fait référence à l’ajustement du budget de l’opération de rénovation énergétique du groupe scolaire du centre, mais aucun élément financier correspondant à cette augmentation n’est mentionné.

Il apparaît aussi que des dépenses pour le déménagement de la crèche dans l'école du Parc de Diane ont déjà été engagées en 2024.

=>> Nous avons mis en évidence certaines lignes qui nous ont interpellés dans la maquette budgétaire modificative 2024 :

a- Fonction 0 - Services Généraux

Dans la Décision Modificative 2024, il convient de noter une augmentation d’environ 90 000 €, reportée dans le Budget Primitif 2025 (la différence se situe à la ligne 218 autres immobilisations corporelles)

À quoi correspondent ces frais supplémentaires ?

* Dans la Maquette Budgetaire de Décisions Modificatives voir pages 39/41. * Dans la Maquette du Budget Primitif 2025 BP voir pages 48/50

La question a été posée en Commission, puis en Conseil municipal.

Le directeur général des services a répondu que « sous réserve de vérification », il devrait s’agir du rachat d'une camionnette destinée à l’utilisation des agents des espaces verts, qui a été volée, ce qui a représenté un coût d’environ 70 000 € (l’écart de 20 000 € avec le montant affiché dans la maquette budgétaire reste donc sans réponse).

b- Fonction 7 - Environnement

Dans la Décision Modificative 2024, une augmentation de dépenses de 700 000 € par rapport au Budget Primitif 2024 est indiquée en « avance commande immo corporelles ».

* Décisions Modificatives 2024 voir page 59

De quoi s’agit-il ?

Le directeur général des services a répondu en Conseil municipal qu’il s’agissait peut-être des frais liés à l’enfouissement des lignes des rues Clairbois et Clairière, dans le quartier des Metz, suite à la signature de la convention avec le SIGEIF, pour un montant de 630 000 €. Cependant, le chiffre inscrit au budget n’est pas de 630 000 €, mais de 700 000 €. Ce qui  génère encore une fois un écart inexpliqué.

De plus, il est surprenant qu’une dépense de la fonction aménagement du territoire soit inscrite dans les dépenses de la fonction environnement.

 

c- Fonction 8 - Transports

Dans la Décision Modificative 2024, le budget de dépense de 1,2 million d’euros inscrit au Budget Primitif 2024 pour la piste cyclable de la route départementale, a fondu à 74 000 € et dans le Budget Primitif 2025 à 0 centime…

Le projet de piste cyclable sur la route départementale, qui avait été mis en avant dans le débat d’orientation budgétaire 2024, a donc été suspendu pour le moment…

* Décisions Modificatives 2024 voir page 63. * Budget Primitif  2025 voir pages 69/72

 

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"2024-086 Approbation du budget primitif 2025"

MUSÉE : ET SI ON COMMENÇAIT À S’EN PARLER AVEC SINCÉRITÉ ?

Marie-Hélène Aubert a affirmé l’année dernière devant la population (vœux du Maire) que le Musée de la Toile de Jouy était « quasiment » à l’équilibre.

Cependant, aucun élément factuel et détaillé confirmant ces propos n’a été apporté aux conseillers municipaux. Alors même que l’organisme CADA (Commission d'accès aux documents administratifs) qui veille à la transparence des informations de la vie publique, a émis un avis favorable et très documenté afin que Marie-Hélène Aubert accepte de répondre aux questions posées par les élus sur ce sujet.

POURQUOI cette omerta ?

On s’aperçoit un an plus tard, après analyse des maquettes budgétaires, qu’en vérité, les dépenses du Musée s’élèvent à 1 million d’euros environ, et que les recettes en correspondance sont de  450 000€ seulement…Le Musée est donc loin d’être à l’équilibre, il est même très déficitaire.

Cependant, au mois de décembre 2024, un appel d’offre d’un montant de 60 000 €/par an a été voté en commission appel d’offre pour recruter un ou deux prestataires extérieurs qui assisteront les agents de la commune dans l’entretien de l’ensemble des espaces verts de la ville.

Et il s’avère qu’un tiers de ce montant, soit 20 000 €/par an, servira uniquement à l’entretien du petit jardin fleuri situé sur le parvis à l’entrée du Musée.

L’explication qui nous a été donnée en commission est que la ville souhaite que des motifs floraux rappelant la Toile de Jouy soient réalisés à cet endroit, et pour cela, il a fallu faire appel à des prestataires spécialisés en création florale, dont les honoraires sont plus importants que ceux des autres…

Le delta entre les dépenses et les recettes du Musée se creusera donc encore plus en 2025 !

 

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=>> Dans la Maquette du Budget primitif nous avons mis en évidence certaines lignes budgétaires qui nous ont interpellés  :

a- Fonction 3 - Culture, Vie Sociale, Jeunesse, Sports et Loisirs 

- Ligne 213 article 314 : 170 000€ de « construction au Musée »

De quoi s’agit-il ?

La réponse qui nous a été donnée : c'est que cette somme correspond à certains  travaux d'entretien et de manutention du Musée.

- Ligne 212 article 322 : 100 000€ d’aménagement de terrain

De quoi s’agit-il ?

Réponse formulée en séance : travaux sur le terrain stabilisé qui se situe en haut du centre sportif et associatif de Jouy-en-Josas.

* Les deux lignes sont dans le Budget Primitif, pages 55/56

 

b- Fonction 4 - Santé et Action Sociale

Tout un chapitre concernant le déménagement de la crèche associative PERA dans l’école élémentaire du Parc de Diane (immeuble moderne, récent, chauffé et éclairé)

Comme constaté dans la maquette budgétaire modificative 2024 (page 50), 110 000 € supplementaires ont été dépensés pour la crèche en 2024 :

Or, dans la maquette du Budget Primitif 2025 (page 58/60), une dépense supplémentaire de 565 000 € est inscrite pour ce projet de déménagement de crèche, d’où un coût global s’élevant à 675 000 €,

Une subvention de 430 000 € (argent public qui transite par d’autres canaux) est inscrite en recette pour ce projet de déménagement, ainsi le coût final pour la ville, si la subvention est accordée, sera de 245 000 €

 =>> Pour seulement 4 berceaux - cela représente un coût élevé par berceau pour les Jovaciens…

Pourquoi une telle dépense?

Comment font les autres communes, comme les Loges-en-Josas, par exemple, pour dépenser beaucoup moins  pour un projet nettement plus complexe ?

 

En effet, dans la commune des Loges-en-Josas, un projet de relocalisation de la crèche existante est en cours. Il s’agit de créer des nouveaux locaux dans un bâtiment qui ne contient que des murs nus (sans isolement, ni électricité, ni chauffage, où tout est à faire), pour accueillir une crèche de 20 berceaux, et le budget global « hors subventions » pour ce projet s’élève à environ 350 000 €.

La question mérite donc d’être posée une seconde fois :

Pourquoi à Jouy-en-Josas dépensons-nous un montant largement supérieur pour un simple déménagement dans un bâtiment récent, en parfait état, en mettant en péril un établissement scolaire, pour seulement 4 berceaux dans une crèche associative ?

c- Fonction 5 - Aménagement Territoire et Habitat

Ligne 203 article 531 : 730 000 € de rénovation pour l’immeuble du Parc de Diane (subvention en recettes de 250 000 €,  donc dépense pour la ville de 480 000 €)

* Budget Prilmitif  2025 pages 61/63

Plusieurs questions  :

1- Cette somme est inscrite en frais d’études, pourquoi ? Comment est-il possible de dépenser 730 000 € dans une seule étude ?

2- Cela signifie-t-il que l’organisme SOLIHA qui devait réaliser une étude pour les travaux de modernisation de cet immeuble a jeté l’éponge ? Il semblerait que cela ne soit pas le cas…Nous attendons donc de le savoir.

Quoi qu’il en soit, si on fait la somme des dépenses que la ville va engager pour la réfection de l’immeuble adjacent de l'école du Parc de Diane et le déménagement de la crèche, conséquence directe de ces travaux, cela donne :

245 000 € + 480 000 € = 725 000 € dans le meilleur des cas !

d- Fonction 7 - Environnement

Lignes 203/131 Actions transversales

150 000€ de dépense avec une subvention de 105 000 €

*Budget Primitif  2025 pages 66/68

De quoi s’agit-il ?

Réponse obtenue en séance : Il s’agit d’un projet d’Atlas Biodiversité pour lequel la ville s’engage à dépenser un montant de 45 000 €

ABSTENTIONS 

"2024-092 Approbation de la subvention 2025 au bénéfice du CCAS"

Pourquoi la subvention de la ville a tellement augmenté et augmente encore pour 2025 ? :

Après analyse du compte administratif 2023 et du budget 2024 du CCAS, nous avons relevé une baisse des recettes des prestations de service (aide à domicile) : ce service avait déjà connu une baisse d’environ 30 000 € en 2023, et entre le Budget Primitif 2023 et le Budget 2024, la baisse est encore de 20 000 €

Si la population vieillit, comment se fait-il que ces prestations diminuent ?

Cela provient-il d’une diminution du nombre de bénéficiaires du portage de repas ? Des prestations d'aide à domicile ? Des deux ?

La réponse qui nous a été apportée en Conseil municipal est que la demande n’est pas en baisse, mais nous n’avons pas de personnel pour y répondre.

Nous nous sommes ABSTENUS sur cette délibération parce que la réponse obtenue ne nous a pas convaincus et de plus, les deux documents que nous avons demandés (compte administratif 2023 et budget 2024), que nous avons attendus environ un mois et reçus trois jours avant le Conseil municipal ne sont pas suffisants pour bien analyser l’activité du CCAS…Par exemple, nous n’avons pas eu connaissance des décisions modificatives 2024.

Nous avons ainsi formellement demandé que les Procès-verbaux des Conseils d’Administration du CCAS de l’année 2024 nous soient envoyés, et qu’à l’avenir, nous soyons systématiquement destinataires des Procès- Verbaux.

Cela est bien évidemment dans notre droit.

 

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"2024-097 Actualisation du tableau des emplois du personnel communal"

Nous nous sommes abstenus, car les informations présentées ne sont pas suffisantes pour émettre un avis éclairé sur le sujet.

Votes POUR

2024-084 Travaux en régie - Approbation du taux horaire 2024 pour la valorisation du travail effectué par les services municipaux

2024-087 Subvention aux associations jovaciennes (culture)

2024-088 Avis d'enquête publique au titre de la réglementation ICPE n°4220-Stockage de produits

explosifs dans le cadre des travaux de restructuration du site des CRS à Vélizy-Villacoublay

2024-089 Subventions aux associations jovaciennes (sport)

2024-091Approbation des conventions avec la Région Île-de-France et avec l'Agence de l'eau Seine-Normandie pour le cofinancement de l'opération de végétalisation de la cour d'école maternelle Bourget-Calmette

2024-093 Approbation de l'annexe financière 2024-2025 dans le cadre de la convention de mutualisation d'un archiviste avec la Ville de Buc

2024-094 Mise en place du "bonus attractivité" pour le personnel de la petite enfance

2024-095 Nouveau régime indemnitaire de la police municipale - ISFE

Délibération présentée en urgence le jour même :

2024-098
AIDE D'URGENCE AU PROFIT DES OPÉRATIONS DE SECOURS À MAYOTTE pour un montant de 8 000 €

Décisions du Maire :

Arrêtés :

354 : changement des panneaux de signalisation (cf. décision 94) : coût de 26 574€ - était-ce nécessaire ?

Décisions :

118 : signature du bail de la crèche des Crabouillages du Parc de Diane (association PERA) concernée par le futur dispendieux déménagement : la décision n’apparaît pas sur le site et nous n’avons toujours pas reçu non plus la convention que nous avions déjà demandée au Conseil municipal précédent. Encore une démonstration que la transparence et que les bons procédés ne sont pas appliqués.

Questions diverses :

Trois sujets nous ont été remontés par des habitants du quartier des Metz, inquiets et en attente de réponses et/ou de résolution de la part de la Mairie.

Nous les avons posées par écrit à la Maire, à la Direction Générale des Services et à l’ensemble des élus. Aucun retour à ce jour. Ces sujets sont importants et doivent être connus de tous, ci-dessous un extrait du mail envoyé le 18 décembre matin, résumant les questions posées et toujours en attente de réponse :

- SUJET 1

Un sentier entre la rue Albert Calmette, l’axe majeur de la rue Adanson et le Vallon est en train d’être aménagé en lisière de forêt. Des travaux d’abattage d’arbres dans cette zone ont déjà démarré ; ils n’ont aucun rapport avec l’entretien nécessaire effectué régulièrement par l’ONF, mais leur seul but est de permettre le passage d’engins de chantiers afin d’aplanir la surface du terrain pour la réalisation du sentier.

L’ONF n’est pas le commanditaire de ces travaux, la Ville est la seule porteuse du projet.

  • Comment se fait-il que ce projet n’ait jamais été débattu en Conseil municipal ?
  • Quelles sont les lignes inhérentes à ces travaux sur le budget la ville ?
  • Une étude d’impact sur l’environnement a-t-elle été réalisée avant le démarrage de ces travaux ? Si oui, quelles sont les lignes budgétaires afférentes ?
  • Pourquoi ce projet n’a-t-il pas fait non plus l’objet d’une consultation préalable des riverains et des habitants directement impactés ?

 

Plusieurs inquiétudes ont été exprimées au sujet de ces travaux par les administrés :

1- La réalisation de ce chemin pose un problème majeur en matière de protection de la biodiversité (sujet dont par ailleurs la municipalité se pose en défenseur). En effet, avec l’ouverture du passage humain, l'impact sur cette zone, jusque-là non aménagée, sera délétère pour la faune et la flore.

2- L’aménagement de ce chemin ouvre aussi la brèche à l’aggravation des problèmes de sécurité déjà existants dans ce quartier, car selon l’avis formel de la Police Nationale, cette zone n’étant pas accessible au repérage et favorisant la fuite, l’aménagement d’un chemin tout propre et facile d’accès serait un vrai cadeau pour les cambrioleurs, qui ont déjà malheureusement œuvré de nombreuses fois dans ce quartier.

3- Des arguments concernant le fait que ce chemin serait aménagé afin de favoriser la possibilité de faire des courses à pied pour seulement quelques habitants du Vallon interpellent, à juste titre, l’ensemble des autres habitants de la ville sur l’utilité de ces dépenses publiques dans un contexte difficile qui obligerait à faire des économies.

- SUJET 2 :

Un habitant de la rue Allavoine, confronté à des problèmes de chaudière à gaz, a découvert que les places de parking réalisées par la Ville de Jouy-en-Josas dans cette rue n’étaient pas conformes aux normes de sécurité, car elles n’étaient pas situées à la bonne distance des bornes GRDF et qu’elles pouvaient ainsi empêcher l’accès à ces bornes de la part des techniciens spécialisés en cas de sinistre.

La distance réglementaire des bornes à respecter pour garantir la sécurité des résidents est de 50 cm, or dans la rue Allavoine, il apparaît qu’elle n’est que de 29 cm.

L’habitant directement concerné par ce sinistre a dû entreprendre des démarches personnelles afin de résoudre cette problématique de sécurité, en faisant intervenir les Sapeurs Pompiers des Yvelines.

  • Comment se fait-il qu’aucune mesure n’ait été prise par la Ville de Jouy-en-Josas pour mettre en sécurité le pavillon de cette famille, ainsi que les autres pavillons  dans cette même rue ?
  • Les autres familles résidentes dans la rue Allavoine ont- elles été informées par la Ville de cette situation ?

 

SUJET 3 :

Des problèmes d'éclairage en haut de la sente de la butte à Guétin ont été plusieurs fois signalés à la Ville, via le site de la mairie, puis par mail.

Les deux premiers lampadaires en haut de la sente sont inopérants et le troisième qui était tombé lors de la chute d’un l'arbre a été remplacé, mais sans lampadaire (un poteau a été installé pour alimenter une maison située dans la sente).

Cette absence d’éclairage est gênante et dangereuse.

Aucune réponse à ces sollicitations (à l’exception d’un accusé de réception du message de la part du chef de cabinet) n’a été fournie à date du 17 décembre, et aucune intervention technique réalisée.

Conclusion :

 

Un Maire qui ment à la population et qui refuse de communiquer les éléments financiers aux élus, alors que la CADA lui a intimé de le faire afin de  respecter la loi, n’est pas digne d’occuper la fonction qu’il occupe. Il est temps d’en prendre conscience et d’agir pour faire bouger les lignes.

Ordre du Jour du Conseil Municipal du 18 novembre 2024Ordre du Jour du Conseil Municipal du 18 novembre 2024 (25.36 Ko)

Approbation du Procès-Verbal  :

 

Après de nombreuses tentatives infructueuses d’obtenir des Procès- verbaux objectifs et sincères, nous ne nous exprimons plus sur ce point en Conseil Municipal.

Du fait de la proportionnelle qui garantit à la majorité de passer sans difficulté, qu’il s’agisse de Procès-Verbaux ou de Délibérations, tout est systématiquement approuvé.

Dans ce contexte, nous concentrons nos efforts sur l’analyse du contenu des délibérations, afin de pouvoir poser des questions pertinentes en séance et de vous informer après le Conseil Municipal, de façon claire et documentée, des décisions prises par le groupe majoritaire.

Les délibérations :

 

Débat d’orientation budgétaire

 

Le débat d’orientation budgétaire n’a pas du tout fait l’objet d’un vrai débat, contrairement à ce qui est affirmé de façon artificielle par les élus du Groupe Majorité.

Le groupe majoritaire a en effet refusé à plusieurs reprises de communiquer les éléments factuels, chiffrés, afférents au budget, et s’est limité à présenter dans un PowerPoint ses propres choix d’orientation en investissement, et des synthèses chiffrées qu’il a été impossible de comprendre et de valider en l’absence des éléments budgétaires demandés.

Dans un tel contexte, sans avoir pu apprécier la logique des décisions prises et le réel impact de ces décisions sur les dépenses de la commune, aucun débat n’a pu être engagé.

Néanmoins, les seuls éléments chiffrés de la présentation faite en séance qu’il nous a été possible de vérifier (planche n°5 Le contexte de Jouy-en-Josas) se sont avérés erronés, ou en tous cas pas en correspondance avec ceux d’une présentation précédente (données relatives au nombre et à l’évolution du nombre d’habitants à Jouy - présentation ESPELIA Conseil Municpal  du 27/05/24) voir images ci-dessous :

Planche nume ro 5 dobPlanche espelia population jouy=>> Erreur ou chiffres intentionnellement modifiés ? 

À toutes fins utiles vous trouverez ici le lien vers le site de l’INSEE  (https://www.insee.fr/fr/statistiques/2011101?geo=COM-78322)

  =>> Face à ce constat inquiétant, et en l’absence des éléments chiffrés précédemment demandés, par conséquent, sans garantie aucune que tous les autres éléments présentés dans le PowerPoint soient corrects, il nous a semblé absurde de débattre « sur la base de la bonne foi », comme cela a été demandé par les élus du Groupe Majorité.

Il s’agit d’argent public, financé par nos impôts et nous sommes en droit de connaître les moindres détails relatifs à son utilisation. Nous refusons de faire de la politique d’affichage, creuse et dangereuse.

Aucun vote n’est associé à cette délibération, il s’agissait simplement d’une prise d’acte.

 

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Votes CONTRE  

 

"L’actualisation de la convention d’intervention foncière avec l’EPFIF - délibération 75 p.34"

Nous sommes résolument opposés à cette convention qui :

1- donne un droit de préemption à l’EPFIF sur la totalité du foncier de la ville :

Le périmètre de veille de l’EPFIF sur l’ensemble des zones U est transformé en périmètre de veille sur tout le territoire communal, hors espaces naturels agricoles et forestiers (ENAF).

2 - engage lourdement la Ville sur le plan financier jusqu’en 2029, c’est-à- dire au-delà des prochaines élections municipales…alors même que certains terrains acquis par l’EPFIF sont soit soumis à conditions - PRISME - soit en attente de porteur de projet - MAISON des SAGES. Pour cette dernière acquisition, la ville est en situation d’obligation de rachat de la parcelle dès 2025 (voir extrait de la convention ci-dessous).

Conformément à l’article 6, la commune s’engage à racheter les parcelles acquises par l’EPFIF avant le terme de la convention.

  • À titre d’information, à la date du 31/12/2023, le montant total des dépenses exécutées par l’EPFIF pour l’acquisition et le portage des parcelles à Jouy-en-Josas s’élève à 3 339 222 €. Le prix de revente sera déterminé en tenant compte aussi de la totalité des dépenses effectuées par l’EPFIF depuis la date de l’acquisition et calculées conformément à l’article relatif à la cession.
  • Le portage, tous types d’intervention confondus, s’achève au plus tard au terme de la convention. Le rachat des biens par la commune (ou un opérateur désigné par celle-ci) doit donc impérativement intervenir avant le terme de la convention. Le refus d’exercer cette obligation de rachat entraîne la cessation du portage pour son compte.
  • Le portage s’achève au plus tard au terme de la convention. Par exception, sur le site de maîtrise foncière dit « Route de la Libération », la durée de portage s’achève le 31/12/2025.

Nous inquiétant de cette obligation de rachat de ce terrain par la ville en 2025 (qui représenterait a minima une dépense de 900 000 €), nous avons posé une question concernant  l'avancement du projet de Maison des Sages, et si un porteur de projet avait été identifié.

Contredisant les propos que M. Morin, élu à l'urbanisme, avait tenus en commission quelques jours plus tôt, affirmant qu’il n’y avait pas de porteur de projet, Marie-Hélène Aubert a déclaré en séance que le porteur de projet existait, mais sans en donner le nom.

Croisons les doigts pour le budget de la ville, nous connaîtrons la vérité en juillet 2025 !

Par ailleurs :

Article 8 : Dispositifs de suivi de la convention d’intervention foncière

  • Compte-rendu annuel aux collectivités et délibération du conseil municipal sur le bilan
  • Une fois par an, l’EPFIF adresse à la commune un compte-rendu  détaillant l’état d’avancement de la mission, l’état des acquisitions, et leur prix de cession prévisionnel.
  • Conformément au code général des collectivités territoriales, le bilan des acquisitions et des cessions opérées donne lieu chaque année à une délibération de la commune.
  • Comité de pilotage
  • Un comité de pilotage associant la commune et l’EPFIF se réunit au minimum une fois par an et en fonction des besoins. Il est co-présidé par le Maire ou son représentant, et associe l’ensemble des partenaires nécessaires à la mise en œuvre des projets.
  • En tant qu’instance de décision, le comité de pilotage évalue l’avancement des missions, facilite la coordination des différents acteurs concernés et décide des évolutions souhaitables de la mission. Un état des dépenses et des recettes y est présenté une fois par an à l’occasion du compte-rendu annuel aux collectivités.

 

Nous avons demandé les noms des membres de ce comité de pilotage pour la ville de Jouy-en-Josas et avons appris qu’il s’agit de :

  • Marie-Hélène Aubert, qui le préside
  • Didier Morin
  • L’agent en charge de l’Urbanisme

=>> NOUS N’AVONS JAMAIS VU L’OMBRE DU MOINDRE COMPTE-RENDU - JAMAIS VOTÉ AUCUNE DÉLIBÉRATION - ALORS QUE LA LA LOI L’EXIGE.

ET À CE JOUR, 5 MOIS AVANT L’EXPIRATION DU DÉLAI POUR LE PROJET DE LA MAISON DES SAGES, NOUS NE CONNAISSONS TOUJOURS PAS LE NOM DU PORTEUR DU PROJET DONT MARIE-HÉLÈNE AUBERT NOUS A PARLÉ POUR LA PREMIÈRE FOIS SANS LE NOMMER AU COURS DU CONSEIL MUNICIPAL DU 18 NOVEMBRE.

"La désignation d’un suppléant auprès du Réseau Francophone des Villes Amies des Aînés 

délibération 80 p.79"

Nous nous sommes déjà exprimés en défaveur de la dépense associée à la labelisation de la Ville Amie des Aînés. Nous ne comprenons pas ce que ce label va apporter à la ville en plus de son appartenance au réseau Villes Amies des Aînés (déjà effective par son adhésion décidée par délibération du conseil municipal du 9 juin 2023) et de la présence de Marie-Hélène Aubert au sein du Conseil d’Administration de l’Association Villes Amies des Aînés, chose qui a permis l’obtention d’un triple budget public pour un montant global de 120 000€.

Cette labelisation entraînera une dépense de 25 000 €, sans compter la mobilisation des agents en temps, car ce type de processus est toujours très chronophage.

 

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ABSTENTIONS

"Actualisation du tableau municipal des emplois - délibération 82 p.84"

Nous avons constaté une baisse importante du nombre d’avancement de grade des agents municipaux depuis deux ans. Nous nous interrogeons sur les raisons de ces économies faites sur le budget RH - alors qu’en parallèle, les élus demandent des indemnités complémentaires pour certaines actions et dépensent des sommes substantielles à des fins d’affichage politique. Où est l’intérêt du contribuable ?

 

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Votes POUR

71  Réitération de la garantie d’emprunt accordée à l’EHPAD Juliette Victor p.5

73  Subvention exceptionnelle à l’association Les jardins du Val de Jouy p.30

74 Adhésion du Musée de la Toile de Jouy à l’APRAM

75  Actualisation de la convention d’intervention foncière avec l’EPFIF p.34
Soumission de l’ensemble du territoire communal à l’obligation de déclaration préalable pour l’abattage d’arbres p.56

76  Soumission de l’ensemble du territoire communal à l’obligation de déclaration préalable pour l’abattage d’arbres p.56

77  Nouvelle dénomination du Chemin de la garenne des loges p.61 74  Adhésion Musée de la Toile de Jouy à l’APRAM p.32

78  Dénomination de la Placette des Metz p.63 (question : combien de personnes présentes à la réunion ? Sondage réalisé auprès des rues concernées ?)

79 Avenants proposés par la Caisse d’allocations familiales dans le cadre des prestations de service pour les Accueils collectifs de mineurs (ACM) municipaux p.65

 

 

 

 

 3 odj 240930 vcm doc Ordre du Jour du conseil Municipal du 30 Septembre 2024  (27.42 Ko)

 

LES VOTES POUR

Nous avons voté POUR les 8 délibérations suivantes :

  1. RAPPORT N° 55 : PATRIMOINE COMMUNAL - MISE EN VENTE D’UN ALGÉCO AUX ENCHÈRES PUBLIQUES
  2. RAPPORT N° 56 : BUDGET 2024 - CRÉANCES IRRÉCOUVRABLES - ADMISSION EN NON VALEUR ET CRÉANCES ÉTEINTES
  3. RAPPORT N° 58 : CRÉATION DE SERVITUDES SUR LE TERRAIN DES BAS PRÉS
  4. RAPPORT N° 60 : TRAVAUX RÉALISÉS D'OFFICE - REMBOURSEMENT DES TRAVAUX AUPRÈS DU PROPRIÉTAIRE CONCERNÉ PAR LES TRAVAUX
  5. RAPPORT N° 63 : SUBVENTION 2024 À L'ASSOCIATION ÉCOLE JEANNE BLUM
  6. RAPPORT N° 64 : SUBVENTIONS AUX ASSOCIATIONS JOVACIENNES
  7. RAPPORT N° 66 : CAISSE D'ALLOCATIONS FAMILIALES - AVENANTS AUX CONVENTIONS RELATIVES AUX ÉTABLISSEMENTS D'ACCUEIL DES JEUNES ENFANTS (EAJE)
  8. RAPPORT N° 67 : SERVICE MINIMUM - ENCADREMENT DU DROIT DE GRÈVE POUR CERTAINS AGENTS

 

LES VOTES CONTRE

Nous avons voté CONTRE les 3 délibérations suivantes :

  • 1- RAPPORT N° 57 : MANDAT SPÉCIAL - REPRÉSENTATION DE LA VILLE LORS D’UNE CONFÉRENCE PATRIMONIALE À FLORENCE

Nous avons voté CONTRE cette délibération parce que :

Le pays traverse une période tendue financièrement. Les collectivités serrent les vis de tous les côtés. Dans un tel contexte, il nous semble indélicat et inopportun de soumettre au vote du conseil municipal des délibérations qui sollicitent des rallonges budgétaires qui ne sont pas fondamentalement nécessaires pour les administrés. On pourrait aussi se contraindre à faire des économies au sein du conseil municipal de Jouy-en-Josas. La sobriété se définit aussi par l’exemplarité des élus.

Or, dans cette délibération, il a été demandé à ce qu’une élue qui est déjà indemnisée puisse bénéficier d’un complément financier, qui n’est par ailleurs pas détaillé dans cette délibération, pour faire un voyage en Italie et assister à une conférence.

Il est clair que la découverte concernant la statue de Saint Sébastien, située dans l’Église Saint Martin de Jouy-en-Josas, qui pourrait, plus que vraisemblablement, avoir été sculptée par le Bernin, est effectivement une découverte importante pour le patrimoine français et un atout considérable pour l’attractivité de la ville.

Cependant, il est important de souligner que cette découverte impliquera déjà par elle-même des dépenses complémentaires de la part de la collectivité qui n’avaient pas été prévues, pour la conservation (restauration peut-être) de la statue, la mise en valeur de celle-ci et sa protection (assurance par exemple).

Nous n’avons rien de personnel contre l’élue concernée par ce déplacement, que nous respectons et dont nous comprenons parfaitement l’intérêt qu’elle porte à cet événement, auquel néanmoins, elle aurait pu participer à titre personnel, comme cela a pu être fait par notre présidente qui, quand l’occasion de participer à des événements culturels importants pour la collectivité à l’étranger s’est présentée, a choisi d’y représenter la ville sans solliciter le conseil municipal pour un mandat spécial, mais a voyagé en utilisant les indemnités forfaitaires versées par la collectivité au titre de ses fonctions.

Il s’agit pour nous d’une prise de position purement politique.

En revanche, nous aurions compris et voté favorablement s’il avait été proposé un complément de subvention pour le Groupe de Recherches Historiques, association locale qui nous a informés de cette récente découverte et qui rédigera par la suite un cahier sur l’histoire de cette statue et l’historique de cette affaire, afin qu’un des membres de l’association directement et activement impliqué puisse en effet assister à cette conférence aux frais de la collectivité. En effet, la valeur ajoutée d’une telle démarche nous serait apparue comme une évidence.

  • 2- RAPPORT N° 61 : COOPÉRATION ET JUMELAGE - MANDATS SPÉCIAUX POUR LE DÉPLACEMENT D'ÉLUS DU CONSEIL MUNICIPAL

Nous avons voté CONTRE cette délibération pour les mêmes raisons que pour celle citée plus haut.

Nous sommes bien évidemment en soutien des échanges à l’international, et nous encourageons vivement les relations avec nos villes jumelles. Notre présidente a représenté le Maire et le conseil municipal au sein du Conseil d’Administration du Comité de Jumelage pendant six ans. À ce titre, elle a effectué un seul voyage en six ans (et non un tous les ans comme c’est le cas depuis 2020 pour les élus concernés) pour se rendre dans la ville partenaire écossaise, sans solliciter pour autant un mandat spécial de remboursement en conseil municipal.

=>> Encore une fois, il s’agit d’un choix politique déterminé par une volonté de rigueur qui devrait être généralisée à l’ensemble des élus, surtout dans une période financièrement si difficile pour le pays et la population.

=>> Est-il normal qu’en période de crise économique nationale, les élus d’un conseil municipal qui a voté la plus grande hausse de la taxe foncière des Yvelines, demande des rallonges budgétaires pour que des élus partent en voyage à l’étranger ?

Nous tenons à souligner qu’au cours des échanges sur cette délibération, certains élus de la majorité ont émis des jugements de valeur grossiers à l’encontre d’un élu de l’opposition. Ces agissements révèlent la nature profonde de ceux qui se sont exprimés, voire leurs propres méthodes.

LE DÉMÉNAGEMENT DE LA CRÈCHE DU PARC DE DIANE 

 

  • 3- RAPPORT N.° 65 : CONVENTION TERRITORIALE GLOBALE AVEC LA CAF - ADOPTION DU PLAN D'ACTION 2023-2026

Cette délibération visait à adopter le plan d’action 2023-2026 de la stratégie communale d’action sociale de la ville, annexé à la Convention territoriale globale liant la commune et la CAF.

Au sein de ce plan d’action, nous avons relevé un item qui nous a fortement interpellés, que nous récusons et qui nous a donc amenés à voter CONTRE cette délibération.

En effet, en réponse à l’objectif « d’adapter l’offre d’accueil au contexte démographique de l’évolution des quartiers », le plan d’action prévoit le « déplacement et la modernisation de la crèche parentale du Parc de Diane au sein de l’école primaire ».

Nous nous opposons à ce déménagement en nous appuyant sur les arguments et le questionnement suivants :

  • Le diagnostic territorial qui a été présenté au conseil municipal avant l’été démontre une baisse importante du nombre des naissances, en particulier dans les quartiers du Parc de Diane et du Val d’Albian, avec pour conséquence une baisse globale du nombre d’enfants entre 0 et 3 ans.

=>> Il paraît donc étonnant de considérer que déménager et moderniser la crèche soit une façon appropriée de s’adapter au contexte démographique du quartier.

  • Un autre argument de la municipalité consiste à invoquer la non-conformité des locaux et la menace de fermeture de la crèche par la PMI si rien n’est fait.

Un document de la PMI, émis le 27 décembre 2022, indique que les locaux de la crèche existante sont conformes aux normes de contrôle. Il est donc étonnant qu’à peine un an et demi plus tard, une nouvelle visite de la PMI ait pu relever des non-conformités telles que la crèche soit menacée de fermeture. Vous pouvez consulter l'arrêté de conformité en cliquant sur le lien suivant : 2022 12 27 arrete fonctionnement re duction capacite2022-12-27 arrêté fonctionnement-réduction capacité (2.55 Mo)

Nous nous demandons donc quelle est l’urgence de ce déménagement de crèche qui impliquera un coût faramineux pour la collectivité - montant annoncé en Conseil Municipal, 500 000 €. Pour rappel, il s’agit d’une crèche associative de 12 berceaux, qui accueille à ce jour 5 enfants de Jouy-en-Josas et 6 de Saclay.

=>> Quelle est la logique d’une telle opération ?

  • Le document soumis au vote parle de concertation.

Pourtant, la décision de déménager la crèche au sein de l’école n’a fait l’objet d’aucune concertation avec les habitants du quartier ni avec les parents d’élèves, et n’a jamais été débattue en tant que telle au sein du conseil municipal.

Par ailleurs, la direction des deux écoles qui a été convoquée à huis clos par la Maire, s’est vivement opposée à cette proposition de déménagement !

Pourquoi mettre la charrue avant les bœufs en présentant ce projet à la CAF avant d’avoir abouti à un accord au sein de la ville ?

Une réunion a finalement été planifiée le 8 octobre, une semaine après le vote en conseil municipal.

Nous avons demandé à être invités à cette réunion, mais cela nous a été refusé.

=>> Est-il normal que les représentants de chaque minorité ne soient pas conviés à une réunion d’une telle importance, qui concerne l’ensemble des administrés, et pas seulement les présumés soutiens du groupe majoritaire ?

NOTRE POSITION SUR CE SUJET EST DONC CLAIRE :

Nous nous opposons au projet de la majorité municipale, qui souhaite dépenser 500 000 € du budget de la ville, pourtant déjà mis à mal plusieurs fois au cours du mandat, pour, cette fois, moderniser une crèche qui accueille cinq enfants Jovaciens, et fait gravissime, en amputant, en redimensionnant et en dévalorisant ainsi l’école de la ville qui a coûté le plus cher au contribuable au cours des quinze dernières années (6 millions d’euros dépensés pour la rénovation).

Un tel projet impactera négativement et définitivement l’attractivité des quartiers sud de la ville.

Nous proposons que la crèche associative, actuellement installée dans le bâtiment communal se situant dans l’enceinte de l’école du Parc de Diane, soit maintenue à son emplacement actuel, ou que d’autres solutions que le déménagement de cette crèche dans l’école du Parc de Diane soient mises à l’étude.

Vous trouverez sur ce lien une synthèse explicative de notre vote que nous avons demandé de faire figurer au procès-verbal du Conseil municipal Intervention daniela cm du 30 septembre 2024 rapport n 65Intervention Daniela Ortenzi-Quint CM du 30 septembre 2024 :  Rapport n° 65 (50 Ko) En revanche, ce qui n’apparaitra jamais au procès-verbal ce sont les commentaires insultants et l’agressivité de certains élus de la majorité et le fait qu’il n’a pas été possible de poser des questions de façon calme, structurée et constructive, lors de la séance du conseil municipal.

Quoi qu'il en soit, il est urgent d’arrêter le gaspillage de l’argent public, et d’exiger des explications concernant les choix faits par le groupe majoritaire depuis le début du mandat.

Un autre exemple (parmi d’autres), de choix « déterminant » pour le budget de la ville, qui a été fait sans concertation, et qui a provoqué des conséquences lourdes pour les administrés :

=>> L’achat d’un terrain constructible dans le quartier des Metz qui a coûté 1,6 million d’euros cash au contribuable pour réaliser un projet qui n’avait pas été validé en amont, et qui s’est finalement révélé impossible à réaliser après, alors même qu’une municipalité est dans l’obligation de valider ses projets avant d’investir. La Maire, sans aucun scrupule, a décidé, afin de contrer les propositions et les arguments de son opposition, de dévaloriser ce terrain en le déclassant en terrain non constructible « pour ne rien en faire », ceci au lieu et place d’essayer de le revendre, afin de récupérer le mauvais investissement fait au début du mandat avec le budget des administrés. Pour rappel, cet investissement a provoqué d’abord une augmentation inouïe de la taxe foncière, et ensuite une perte de valeur qui sera définitive pour les administrés si ce groupe majoritaire devait être réélu en 2026.

=>> Y a-t-il une logique quelconque dans cette gestion ? Si oui, nous sommes en droit de nous demander « laquelle » ?

 

LES ABSTENTIONS 

Nous nous sommes ABSTENUS sur les 3 délibérations suivantes :

  • 1- RAPPORT N° 62 : SUBVENTION COMPLÉMENTAIRE AU CCAS AU TITRE DE L’EXERCICE 2024

Au sujet de la délibération n° 62 ci-dessus, nous avons des remarques importantes à vous faire connaître :

Le budget du CCAS a connu une augmentation significative au cours des deux dernières années, 120 000 € dont 80 000 € cette année. Néanmoins, il nous a été annoncé que des augmentations du même montant que celui de cette année se poursuivront tous les ans dans les trois années à venir, ce qui a été également inscrit dans le rapport de délibération qui nous a été présenté.

Nous rappelons qu’un budget ne peut pas être voté à l’avance, cela étant illégal. Cette inscription dans la délibération était donc étonnante, voire maladroite, cela venant s’ajouter au fait que nous manquons d’éléments suffisants pour affirmer que ces dépenses sont gérées de façon raisonnable et adaptée aux besoins.

Compte-tenu de ces remarques, pourquoi ne nous sommes-nous pas opposés à cette délibération ?

Il est difficile de voter contre, et même de s’abstenir dans ce genre de délibération. En effet, nous sommes face à une majorité qui pour contrer l’opposition n’hésite pas à faire de la démagogie en utilisant les éventuelles interrogations des opposants sur les dépenses du CCAS, et/ou leurs doutes exprimés sur le choix de certains projets, pour faire passer, de façon plus ou moins larvée et en absence des intéressés, un message négatif et faux à leur sujet auprès de la population.

 

STOP À l'OSTRACISATION et À LA MANIPULATION !

 

=> Que faut-il penser d’une politique d’attaque à la personne, basée sur le mensonge et la manipulation ? Et si cela ne se passait pas là où on le croit ?

Au sein de notre association, nous avons deux anciennes adjointes au maire qui ont toutes les deux décidé de quitter le groupe majorité, l’une après dix ans, l’autre après neuf.

Elles peuvent désormais témoigner du fait que certains élus de l’opposition demandent en conseil municipal depuis le début du mandat d’être impliqués dans les activités organisées par le CCAS. Il s’agit de Jean-Paul Rigal et de Denise Thibault. La Maire de Jouy-en-Josas a toujours refusé de leur accorder cette possibilité.

Par ailleurs, Monsieur Rigal fait l’objet d’une diabolisation constante et parfois indécente de la part de la Maire elle-même et de certains de ses soutiens depuis maintenant des années, et cela par tous les moyens possibles, afin d’essayer de le discréditer au sein du conseil municipal, dans le milieu associatif et auprès de la population, y compris à travers l’utilisation de faux comptes sur les réseaux sociaux.

Il est temps aussi de dénoncer cette attitude inadmissible ! Les élus de la République qui s’adonnent à ce genre de comportements ne sont pas dignes de la fonction qu’ils occupent.

Lors de cette dernière séance du conseil municipal, les motivations du refus d’impliquer cet élu et ses colistiers au sein du CCAS ont été parfaitement illustrées par les élus de la majorité - l’argument irrecevable a été que : « jamais tant qu’eux seront en place ils ne permettront à ces élus, et plus largement à tous ceux qui se montreraient négatifs à leur encontre, de participer activement au soutien de la population ayant besoin d’être accompagnée ou d’être aidée avec les actions du CCAS. »

Nous avons le droit de nous demander « Pourquoi font-ils cela ? ».

 

  • 2- RAPPORT N° 59 : PROGRAMME LOCAL DE L’HABITAT INTERCOMMUNAL (PLHI) - AVIS DE LA COMMUNE SUR LE PROJET ARRÊTÉ PAR LE CONSEIL COMMUNAUTAIRE DE VERSAILLES GRAND PARC

Nous nous sommes ABSTENUS sur cette délibération car :

Nous n’avons pas assez d’éléments pour émettre un avis éclairé. Les annexes sont longues et difficiles à décrypter. Certains élus ont pu participer aux échanges intercommunaux, mais le conseil municipal n’a jamais été informé des avancées de ces réflexions et des motivations des propositions que la ville de Jouy-en-Josas déclare avoir faites à l’intercommunalité

=>> Est-il normal que les élus d’un conseil municipal ne soient pas tenus au courant de décisions stratégiques pour l’avenir de la ville et de l’agglomération ?

  • 3- RAPPORT N° 70 : ACTUALISATION DU TABLEAU COMMUNAL DES EMPLOIS

Nous nous sommes ABSTENUS, car nous ne disposons pas d’éléments suffisants pour émettre un avis éclairé sur cette délibération.

 

Cr cm 30 septembre 2024

 

 

Daniela Ortenzi-Quint ne pouvant pas assister au conseil municipal du 1er juillet dernier, elle a proposé de donner son pouvoir à Madame Denise Thibault du groupe UAPJ, en lui communiquant par écrit les consignes de vote du groupe RéJouySens.

Madame Thibault a accepté le pouvoir et lu les consignes de vote en séance.

Ordre du jour cm 1er juillet 2024Ordre du Jour du Conseil Municipal du 1er juillet 2024 (188.53 Ko)

 

1- APPROBATION DU Procès-Verbal des Conseils Municipaux du 27 mai et du 3 juin 2024

Nous avons voté CONTRE car :

Les propos repris dans les PV ne sont pas toujours fidèles à ce qui a été réellement dit, et certaines questions posées en séance ne sont pas reportées. Un PV doit être neutre, il ne doit pas servir d’instrument politique pour orienter l’opinion du lecteur.

À titre d’exemple :

Dans le PV du Conseil Municipal du 27 mai, page 40 (délibération RH) : il est indiqué qu’aucune question n’a été posée, alors que nous avons demandé à quoi correspondait le poste d’attaché nouvellement créé.

Il s’agit en fait, comme il a été répondu en séance, du poste de Directeur des Services à la Population qui vient d’être créé. Cette fonction était exercée jusqu’à présent par le Directeur Général des Services qui est toujours en place.

Une nouvelle personne vient donc d’être recrutée pour le seconder, et plus spécifiquement, dans la gestion de la relation avec le service jeunesse et le service vivre ensemble.

Compte tenu du fait que des coupes budgétaires importantes doivent être réalisées  pour maintenir l’équilibre comptable de la ville, nous nous demandons si cette décision de recrutement était vraiment nécessaire et raisonnable.

Et soulignons par cet exemple que ce choix significatif pour le budget de la commune est passé sous silence dans le procès-verbal mis à disposition de la population. Pourquoi ?

Des exemples tels que celui-ci sont nombreux.

Le Conseil Municipal est une réunion publique (CE, 2 oct. 1992, Malberg, n° 93858), il ne s’agit pas d’une réunion entre élus, il est destiné à faire connaître à la population les choix politiques de la ville, et aussi, « de façon transparente », le débat d’idées avec l’opposition. D’où la nécessité absolue que son Procès-Verbal soit sincère et complet.

Pour rappel, à défaut de pouvoir bénéficier, à Jouy-en-Josas, d’une retransmission en visioconférence des différents conseils municipaux, la population peut se rendre à l’hôtel de ville pour y assister, et si elle le souhaite, enregistrer l’intégralité des séances, s’agissant d’un droit qui appartient, selon le juge, aussi bien aux personnes qui assistent dans le public à la séance, qu’aux conseillers qui y participent (CE, 25 juillet 1980, M. Sandré ; Rép. Min. n° 35890, JO AN du 10 février 2009).

=> Posons-nous la question suivante: Pourquoi la Maire refuse-t-elle de diffuser les séances des Conseils Municipaux en visioconférence alors que techniquement c'est possible, et que cela a déjà été fait au début du mandat suite aux contraintes liées aux restrictions du COVID?

Cette question a été posée de multiples fois par d’autres élus de l’opposition, mais aucune réponse factuelle n’y a jamais été apportée.

 

2- RAPPORT N° 45 Contribution Annuelle de la Ville au SIAJV

Nous avons voté POUR

 

3- RAPPORT N° 46 Convention-Cadre de Partenariat avec l'Association "BEEV'R"

Nous avons voté POUR

Nous tenons néanmoins à souligner que contrairement à ce qui est indiqué dans le rapport présenté en séance par la municipalité, Madame Agnès Prieur de la Comble, ayant démissionné de sa fonction de Secrétaire, n’est plus membre du bureau de l’association BEEV’R. (Voir « tableau actualisé du Bureau de l’association »).

 

4- RAPPORTS N° 47 - 48 - 49 Permis d'Aménager pour le Réaménagement du Pôle Gare et de l'Avenue Jean Jaurès, depuis la Rue Oberkampf jusqu'au Rond Point des Tilleuls 

 

Nous votons CONTRE ces délibérations pour plusieurs raisons :

Ce projet s’insère dans les initiatives d’IDFM (Ȋle-de- France Mobilités) pour l’optimisation de la circulation des bus, mais il génère néanmoins une minéralisation du pôle gare qui ne saurait être compensée par quelques arbres encerclés d’enrobé.

=> Comment la ville justifie-t-elle cette flagrante contradiction avec l’ambition qu’elle affiche de vouloir rafraîchir le centre-ville ? Se servant entre autres de la mise en avant régulière de projets tels que celui réalisé par le SIAVB (Syndicat Intercommunal de l’Amont de la Bièvre) pour la renaturation de la Bièvre - projet auquel la ville n’a par ailleurs pas participé, ni financièrement ni techniquement.

Les images et les plans qui sont présentés dans cette délibération ne sont pas une garantie de la qualité du résultat des travaux. À titre d’exemple, nous rappelons le projet de la Placette des Metz qui nous avait été annoncé sous un angle très différent du résultat obtenu, finalement décevant pour de nombreux administrés.

Dans ce contexte, et compte tenu de la taille de ce projet de gare routière de bus, et de son emplacement stratégique,

=> faut-il s’abstenir d’émettre des réserves concernant la fiabilité du résultat ?

Il a été dit en conseil municipal, et écrit à la population, que plus de 600 personnes avaient répondu au sondage qui avait été réalisé par la ville sur ce projet. Nous n’avons pourtant jamais vu ces résultats, et jamais obtenu les éléments d’information contenus dans ces réponses.

Le questionnaire ayant été diffusé sur les canaux numériques, et donc possiblement lu, connu et rempli par des personnes habitant en dehors de la ville de Jouy-en-Josas : 

=> N'aurait-il pas été normal que TOUS les élus soient informés du nombre précis des réponses venant de la part des habitants de la ville ?

Et, comme trois projets étaient proposés au choix dans ce questionnaire : 

=> N'aurat-il pas été normal que TOUS les élus connaissent "quel projet" a été majoritairement privilégié par les habitants qui ont répondu au questionnaire ?

Ces questions sont à ce jour sans réponse. Pourquoi ?

=>> Nous n'avons du coups aucune certitude que le projet qui a été soumis au vote en Conseil Municipal le 1er juillet dernier soit celui qui a été plébiscité par la population. 

Pour terminer :

Comment peut-on dissocier ce projet d’aménagement et d’agrandissement « d’une gare routière de Bus » au centre de Jouy-en-Josas, de la volonté de la municipalité d’urbaniser et d’augmenter la démographie de la ville, dans le centre-ville certes, mais pas uniquement ?

=>> Ce projet est en effet la pièce centrale d’un puzzle qui va se consolider au fil du temps, et qui correspond à la logique du projet de Plan Local d’Urbanisme, qui a été voté le 3 juin dernier, et auquel nous nous sommes opposés.

5- RAPPORT N° 50 Convention Particulière de Maîtrise d'Ouvrage Temporaire. avec le SIGEIF - TRAVAUX
Nous nous sommes ABSTENUS sur cette délibération :

  • Nous avons demandé un récapitulatif des enfouissements faits depuis les deux derniers mandats et des rues restant à réaliser.
  • Nous souhaitons savoir comment le choix des rues Clairbois, Clairière et Calmette a été fait.
  • Et pourquoi cela n’avait pas été mis au budget.

En réponse à nos questions, en séance, il a été précisé que les enfouissements sont réalisés de façon pragmatique, en règle générale quand un autre besoin technique nécessite de retirer l’enrobé dans une rue…

Et, un tableau récapitulatif des enfouissements réalisés depuis les deux derniers mandats nous a été transmis le mercredi 10 juillet (ci-dessous)

Cr cm 1er juiller 2024 version canva 2

À la lecture de ce tableau, force est de constater que ce genre de travaux, et d’opportunités, semblent se concentrer sur le quartier des Metz où au cours des deux derniers mandats, 10 rues auront été améliorées (en y incluant les 3 rues indiquées dans la délibération votée le 1er juillet, qui se situent toutes dans le quartier des Metz), contre 3 rues dans le quartier du Centre, dont une partie de la rue de la Manufacture (390 m) et 1 seule rue au Val d’Albian, quartier où pourtant les opportunités n’ont pas manqué ces dernières années, car l’enrobé a dû être retiré au moins deux fois pour d’autres gros travaux dans la rue de Bièvres, au croisement de la rue Clemenceau, et aucun enfouissement des lignes électriques n’a été effectué à ces occasions dans l’une ou l’autre des deux rues.

Nous nous interrogeons donc, encore une fois, sur la logique des choix effectués par la municipalité pour ces travaux d’embellissement.

Pourquoi une telle différence de traitement entre les quartiers de la ville ?

=>> Nous rappelons qu’un Maire est censé administrer l’ensemble de la ville qu’il représente, et il ne devrait pas privilégier le quartier dans lequel il vit lui-même.

6- RAPPORT N° 51 Renouvellement de l'Adhésion à Seine-Yvelines Numérique pour les Achats "NUMÉRIQUES POUR L'ÉDUCATION"
Nous avons voté POUR

 

7- RAPPORT N° 52 Rapport Annuel de la Commission Communale pour l'Accessibilité
Nous avons voté POUR

Nous sommes évidemment favorables à ce que cette commission existe.

Par ailleurs, nous rappelons qu’il s’agit d’une instance obligatoire, et que cette commission paritaire regroupe des élus, des agents communaux, et des partenaires associatifs, ayant a priori TOUS un rôle à jouer.

Nous nous interrogeons, car :

Dans le compte-rendu de la commission, il apparaît que la quasi-totalité des partenaires de la ville sur le handicap étaient absents…

Pourquoi ?

  • Comment se fait-il que ces derniers ne soient pas venus à la rencontre destinée à la présentation du rapport annuel ?
  • D'autres rencontres ou réunions de travail ont-elles eu lieu avec ces partenaires, au cours de l’année ?
  • Les partenaires associatifs sont-ils vraiment impliqués dans les décisions prises et les actions  en matière de handicap menées par la ville ?

 

Dans le rapport présenté en séance, il est indiqué que : en avril, certains agents de la DST ont testé l’accessibilité de la mairie, en fauteuil roulant, puis équipés de lunettes opacifiantes. Ils ont pu constater les difficultés d’accès pour des personnes handicapées (porte d’entrée, sanitaires, abords extérieurs).

  • Quelles sont les actions correctives envisagées ?

 

8- RAPPORT N° 53 Recrutement de Vacataires 

Nous avons voté POUR

9- RAPPORT N° 54 Actualisation du Tableau des Emplois du Personnel Communal

Nous nous sommes ABSTENUS sur cette délibération

Car nous ne disposons pas d’informations suffisantes pour apporter un avis éclairé.

Nous avons demandé : Quel est le poste d’ingénieur à temps complet indiqué dans la délibération ?

Il nous a été répondu que ce poste correspond à une nouvelle fiche de poste rattaché à la fonction de responsable des bâtiments - la personne qui occupait cette fonction depuis plusieurs années et qui y avait acquis des compétences supérieures à son statut quittant ce poste, la municipalité souhaite ouvrir le recrutement, afin de le faciliter, au profil d'ingénieur.

 

ENCADRÉ de CONCLUSION 

 

Encadre conclusion cr clm 1er juillet version canva

 

 

Approbation du projet de PLU (Plan Local d’Urbanisme)

 

Nous avons lu et analysé tous les documents annexés à la délibération. Nous avons comparé page par page l’ancien PADD (Projet d’Aménagement et de Développement Durable) et le nouveau.

Le PADD est le document de référence du PLU, celui qui présente la vision et les axes de développement du projet sur le territoire.

Il s’avère que le nouveau PADD sur le fond est le même que le précédent, qui date de 2017.

Quelques modifications de forme lui ont été apportées, mais elles ne justifiaient pas une « révision ».

Il faut savoir que :

Une « révision » de PLU nécessite les services d’un cabinet spécialisé, et cela représente un coût très important pour la commune. Comme l’indiquent les données budgétaires de la ville, le coût de cette révision est de 80 000€, même si la municipalité a communiqué à la population un chiffre beaucoup plus bas, 25 000€, dans le journal L'Imprimé du mois de février 2024. 

Le fait que ce genre de projet soient coûteux pour les contribuables, est pris en compte par l’État qui accorde une durée de vie au PLU comprise entre 10 et 15 ans. Or la révision du PLU de Jouy-en-Josas a été lancée en 2021, alors que le dernier PLU voté, qui donnait les mêmes orientations et prévoyait le même développement d’urbanisme sur la ville, date de 2017, donc seulement 4 ans plus tôt.

Quand une collectivité engage une telle dépense elle doit pouvoir la justifier sérieusement.

Dans le cas présent cela n’était pas nécessaire (une simple modification, beaucoup moins coûteuse, aurait largement suffi) et aucune explication plausible n’a été donnée.

=>> Vous pouveez télécharger vous même le PADD de 2017, et celui de 2023, en cliquant sur les liens suivants. Dans le document du PADD 2023, nous avons marqué en rouge les points communs avec le précédente PADD.Padd 2017 PADD 2017 (1.48 Mo) Padd 2023 comparatifPADD 2023 comparatif (2.36 Mo)

Nous ne voyons qu’une raison possible pour ces charges financières qui n’étaient pas nécessaires, c’est qu’elles cachent une opération de campagne électorale déguisée, pour essayer de faire croire à un changement politique en matière d’urbanisation qui n’existe pas du tout sur le fond, car la vision de ce groupe majoritaire est de toute évidence exactement la même que celle qui a été portée et défendue par l’ancien maire, Jacques Bellier - comme il apparaît dans le PADD.

On dirait pourtant, au vu de ce qui est affirmé, aussi bien en conseil municipal que dans les réunions publiques, par certains élus de la majorité, que ce groupe n’assume pas ouvertement et sereinement ses choix.

Nous avons voté "CONTRE" :

Car depuis le plan d’urbanisation démarré par Jacques Bellier, porté et défendu aujourd’hui par la Maire, plusieurs facteurs majeurs ont évolué. Nous sommes passés à travers le COVID, il y a eu une prise de conscience collective de la nécessité de changer certains schémas directeurs, et notamment autour de l’urbanisation, en matière aussi de transition écologique. D’ailleurs le Schéma Directeur d’Île-de-France (SDRIF) est en cours de révision ». Cette révision est donc prématurée, il aurait été beaucoup préférable d’attendre au moins la validation du nouveau SDRIF.

La majorité a essayé de faire croire qu’elle avait apporté des changements importants à l’ancien PLU : le délégué à l’Urbanisme a répété plusieurs fois en conseil municipal que sur le PADD nouvellement présenté, des sujets inédits apparaissent, comme par exemple, la Trame Verte et Bleu, qui est affichée désormais en OAP (Orientation d’Aménagement et de Programmation) et qui, sur le fond, reprend fidèlement les axes stratégiques de 2017 (voir page 4 de l’ancien PADD que nous avons téléchargé pour vous). 

Non seulement aucune réduction du nombre de logements déjà prévus dans le projet précédent ne figure sur le projet révisé, mais les quelques modifications qui ont été réalisées, ne sont pas de nature à rassurer les habitants.

=>> Malgré l’effort de la municipalité pour cacher la misère, la vérité est inquiétante et doit être connue de tous.

En séance nous avons fait des remarques sur les modifications apportées au PLU :

1- Terrain RFF et projet Cité de la Toile

Suite à la décision du promoteur Franco-Suisse de se retirer du projet de construction des immeubles qui étaient prévus sur le terrain RFF, bien que la municipalité ait espéré que cela ne se produise pas, allant jusqu’à renouveler le permis de construire alors même que le promoteur n’avait pas renouvelé sa promesse de vente…, en mars 2023, par décision unilatérale du maire et publication d’un arrêté, la parcelle RFF a été divisée en deux.

Désormais ce qui est proposé dans ce PLU est de déménager le Musée de la Toile de Jouy vers cette friche qui se situe en zone inondable, en l’accolant à 60 appartements de banlieue, dont 21 logements sociaux, et potentiellement face à 40 autres appartements, dont 14 logements sociaux prévus sur le terrain qui se situe de l’autre côté du nouveau rond-point dit « des villes amies », sur le terrain de la Casse à Becquelin.

Cette proposition a été présentée en 2023 par Marie-Hélène Aubert comme étant un axe stratégique pour le développement du projet « Cité de la Toile », alors qu’en vérité, ce beau projet n’a été utilisé par elle que comme variable d’ajustement pour poursuivre une campagne d’urbanisation mal assumée, en se cachant derrière du marketing politique.

Nous sommes résolument CONTRE cette proposition.

Il faut savoir que :

Une étude « Cité de la Toile » a été réalisée, sur la base d’un cahier des charges qui a été rédigé par l'ancienne 2ème adjointe Daniela Ortenzi-Quint, la directrice du Musée de la Toile de Jouy et Versailles Grand Parc. La véritable conclusion de cette étude n’a jamais été présentée en conseil municipal dans son intégralité, mais seulement dans une version simplifiée et vidée de son contenu, car il n’aurait pas été possible autrement de défendre le choix fait par la municipalité au regard des préconisations de l’étude d’origine.

Environ 60 000 € d’argent du contribuable ont été balayés d’un revers de main, de plus l’avenir de ce magnifique projet a été mis en danger. Aujourd’hui nous n’avons plus d’information sur son évolution ».

=>> Mais nous savons désormais que l’AMI (Appel à Manifestation d’Intérêt) lancée dans le cadre de France 2030 par l’État, élément essentiel et structurant pour l’avancement du projet, et pour lequel le projet « Cité de la Toile » cochait absolument toutes les cases, n’a pas été obtenu. Pourquoi ?

L’information est publiée par le Ministère de la Culture depuis octobre 2023, mais Marie-Hélène Aubert ne l’a toujours pas communiquée à la population, alors même qu’en mars 2023, elle avait beaucoup parlé de cet Appel à Manifestation d’Intérêt en laissant penser qu’il était déjà gagné.

Ce n’est que le 3 juin dernier, en conseil municipal, soumise alors aux questionnements répétés d’un élu de l’opposition, Jean-Paul Rigal, qu’elle a fini par avouer ce triste échec.

2 - OAP Blum-Les Metz :

Nous avons demandé pourquoi l’OAP Blum-Les Metz a été retirée du PLU.

Il faut savoir que (l’histoire se répète…) :

Une étude avait été réalisée par un cabinet externe, imprimée et diffusée « uniquement » aux membres du bureau municipal de Jacques Bellier, en décembre 2019, juste avant les élections municipales.

Cette étude non plus, tout comme l’étude du projet « Cité de la Toile », n’a jamais été présentée en conseil municipal.

Nous rappelons que chaque étude est payée avec l’argent du contribuable !

Quelques mois plus tard, après l’élection de Marie-Hélène Aubert en 2020, les conclusions de cette étude sont réapparues, remaniées, ainsi que le diagnostic.

Des préconisations ont disparu, la sanctuarisation d’un certain quartier des Metz a été affinée et définitivement intégrée, ainsi qu’un projet de « ferme urbaine » sur le terrain qui appartenait à la famille Claveau (voir point n° 3 ci-dessous).

Nous n’avons pas compris ce changement de cap sans débat, et nous désapprouvons ce manque total et absolu de transparence ».

NB : La municipalité a affirmé en séance du conseil municipal du 3 juin dernier qu’aucune autre étude n’avait existé avant celle qui a été présentée par Marie-Hélène Aubert au début du nouveau mandat, nous tenons à votre disposition des photos qui ont été prises de l’unique document papier, imprimé en 2019 pour permettre aux membres du bureau municipal de l’époque de prendre connaissance de l’étude, à l’hôtel de ville donc, sans pouvoir l’emporter ou le partager par voie numérique.

S’agissant de photos faites avec un téléphone portable, elles ne sont pas de très bonne qualité, mais elles sont lisibles et ont également le mérite d’être datées…Si vous souhaitez les consulter écrivez nous : rejouysens@gmail.com

3 - L’acquisition du terrain Claveau, pour y faire de l’agriculture urbaine (a priori).

L’acquisition de ce terrain a été faite immédiatement après les élections, encore une fois par décision unilatérale du Maire, avec l’intégralité de la réserve budgétaire de la ville de l’époque,  plus d’1,6 million d’euros, sans aucune concertation préalable au sein du groupe majorité ni du bureau municipal ; en l’occurrence, Daniela Ortenzi-Quint, 2ème adjointe, et Agnès Prieur de la Comble, 6ème adjointe, n’ont jamais été sollicitées et/ou informées de cette décision avant qu’elle ne soit prise et entérinée.

Depuis son acquisition, ce terrain dormant a fait l’objet de dépenses complémentaires, des frais de justice notamment, dépenses qui vont augmenter pour réaliser des études, qui auraient dû être faites avant son acquisition, pour garantir l’éventuelle faisabilité du projet - ce qui n’a pas été le cas. Cela nous interpelle, en matière de gouvernance et aussi de gestion financière.

D’autant que parmi les modifications du PLU, le « zonage » a changé à un certain nombre d’endroits sur la ville (nous rappelons que cela ne demande pas une révision du PLU, car c’est dans les compétences du Maire et se fait par décision). Le terrain Claveau a fait l’objet d’un déclassement : il a été acquis au prix d’un terrain constructible dans une des zones les plus cotées de la ville, et il est classé désormais en terrain destiné à la construction d’établissements publics (plus de 100% de dévalorisation d’un terrain acheté avec l’argent du contribuable qui a subi, du fait de cet achat, une augmentation de la taxe foncière de plus de 30%, et de 60% pour les résidences secondaires).

Tandis que certaines propriétés foncières du quartier des Metz, où, en l’occurrence, résident la Maire, le premier adjoint, ainsi qu’une grande partie des membres du groupe majorité, ont été « sanctuarisées », après que certains des intéressés y aient bâti, afin de permettre à leurs familles de s’installer dans des maisons individuelles à Jouy-en-Josas, les propriétaires d’ un autre quartier résidentiel de la ville vont voir fleurir de nombreux logements autour de leurs biens, et vont perdre 100% de la valeur de leurs propriétés foncières. En effet, la municipalité a décidé unilatéralement de déclasser la valeur foncière de leurs terrains privés en les classant désormais en zone N (zone boisée), pour pouvoir écrire dans son bilan de PLU que les espaces verts protégés par la ville ont augmenté. Ceci alors qu’en vérité, il s’agit de terrains privés, et que ces mesures pénalisent les habitants qui les occupent et qui sont parmi ceux qui payent les taux les plus élevés de la taxe foncière à Jouy-en-Josas, mais qui, par ailleurs, ne se sont pas montrés en soutien de la politique expansionniste de la municipalité et l’ont fait savoir publiquement.

Il s’agit là de méthodes opaques, condamnables, qui servent autant l’intérêt personnel de certains élus que la stratégie politicienne de la majorité qui ne se soucie nullement de l’usage fait de l’argent des contribuables dont la gestion lui a été confiée en toute bonne foi.

Pour terminer, nous dénonçons un grand manque de professionnalisme et de correction :

  1. La concertation n’a pas été faite dans les règles de l’art, en tout cas, pas de façon à permettre réellement aux habitants de connaitre le sujet, et de s’exprimer aisément et en temps utile. À titre d’exemple, aucune adresse e-mail de référence ne figurait dans les publications de la ville de Jouy-en-Josas, sauf une seule fois dans une planche de présentation d’une réunion publique en juin 2023.
  2. Le Conseil Municipal du 28 février dernier, prévu pour le vote du projet PLU, a été annulé le jour même, avec comme simple excuse le fait qu’il fallait corriger quelques fautes de dates et des petits détails, il aura fallu 4 mois pour que ces corrections « mineures » soient réalisées.

 

D’une part, la Maire aurait ainsi pu présenter en séance le jour même la délibération modifiée (elle le fait régulièrement pour modifier des erreurs bien plus importantes). D’autre part, à l’issue de ces 4 mois, nous faisons le constat que les élus concernés n’ont même pas pris la peine de relire correctement le document qui nous a été présenté.

=>> Quand on va à la page 12 du Diagnostic et état initial de l’environnement, on peut voir que le prestataire fait mention d’une zone à fort potentiel de densification, localisée à Jouy-en-Josas, sur le terrain du chemin des Écoliers.

Nous avons demandé en séance où se situe ce chemin à Jouy-en-Josas. Les élus nous ont dit qu’ils ne savaient pas répondre, et qu’ils se renseigneraient. Aucune nouvelle depuis, mais pour votre information, le terrain du chemin des Écoliers se situe en réalité dans la ville des Loges-en-Josas.

En effet le cabinet qui a réalisé l’étude pour Jouy-en-Josas est le même que celui qui a travaillé pour Les Loges-en-Josas (vous pourrez lire la page 12 du document « Diagnostique et état initial de l’environnement"  présenté par le groupe majoritaire en conseil municipal le 3 juin dernier en cliquant sur le lien suivant Diagnostique et état initial de l'environnement - page 12Diagnostique et état initial de l'environnement - page 12 (1.48 Mo) ).

Compte tenu de la somme d’argent investie dans cette étude et du fait qu’il s’agit de celui du contribuable, les habitants de Jouy-en-Josas apprécieront…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vous allez être amenés à voter pour les prochaines élections municipales dans moins de deux ans. Nous vous proposons de suivre les actions de la municipalité, de façon à ce que, le moment venu, vous puissiez exprimer un vote éclairé !

Voici nos remarques sur les points qui nous ont particulièrement interpellés lors de ce conseil municipal :

=>> 20 000 € pour une étude destinée à l’obtention du Label Ville Amie des Aînés. Pourquoi dépenser cette somme pour obtenir un label qui ne sert qu’à l’affichage politique, alors que Marie-Hélène Aubert siège au sein de l’association des Villes Amies des Aînés et que, dans ce contexte ET sans label, elle a déjà obtenu 120 000 € de subventions pour alimenter ses actions de politique locale ?

Cela est-il acceptable, alors que par ailleurs, au lieu d’augmenter le budget des classes de découverte (figé depuis plus de dix ans à 15 000 € pour l’ensemble des trois groupes scolaires), la ville a décidé de baisser le plafond de sa participation journalière à ces séjours pédagogiques (voir CR du conseil Municipal du 25 mars 2024…)

=>> Nous rappelons par ailleurs qu’à chaque fois que la ville reçoit une subvention, elle est dans l’obligation de participer à la dépense y afférant à hauteur d’au moins 20% du montant versé… La ville peut dépenser plus si elle le souhaite (voir exemple ci-dessous).

=> 40 000 € ou 55 000 € (voir capture d’écran) pour la réalisation d’un court-métrage ayant vocation à mettre en avant ce qui est fait dans la ville à destination des personnes âgées - alors que beaucoup d’entre elles n’ont pas accès aux ordinateurs ni aux réseaux numériques ? 

=> 95 000€ pour un projet de désimperméabilisation et de revégétalisation de la cour de l’école Bourget-Calmette qui se situe au milieu des bois. Qu’en est-il des autres écoles (le programme de campagne de la majorité portait sur l’ensemble des écoles de la ville), en particulier, celles du centre-ville qui, éloignées des bois et situées à la fois dans une cuvette et en milieu minéralisé, devraient être prioritaires pour ce type de projet visant à ramener de la fraîcheur et à décarboner – à l’instar du projet de renaturation de la Bièvre.

=>> Pourquoi supprimer un poste d’éducateur de jeunes enfants pour la crèche municipale et, en parallèle, créer des postes supplémentaires au Musée de la Toile de Jouy ? Encore une démonstration des priorités de la municipalité en place, à bien des égards, en ce qui concerne les familles avec enfants.

 

LES DÉLIBÉRATIONS ET LES VOTES :

 

Ordre du jour => Odj conseil municipal 27 mai 2024Odj conseil municipal 27 mai 2024 (894.78 Ko)

Deux délibérations ne faisaient pas l’objet d’un vote, mais d’une « prise d’acte » de la part du conseil municipal :

  • 33 Bilan de la politique foncière communale 2023
  • 26 Approbation du compte de gestion 2023

 

Nous avons voté "POUR" les délibérations suivantes :

 

  • 24 Attribution d'une subvention exceptionnelle à la Fondation Leclerc (édition du guide vert « Voie de la 2e DB »)
  • 25 Renouvellement de la convention de coordination entre la police nationale et la police municipale (voir commentaires ci-dessous)
  • 26 Approbation du compte de gestion 2023
  • 27 Approbation du compte administratif 2023
  • 31 Musée de la Toile de Jouy - Actualisation du contrat type d'exploitation d'archives et licence de marque et de la grille tarifaire
  • 32 Signature d'une convention avec la Région Ile-de-France pour l'exposition temporaire « Le crin dans tous ses éclats »
  • 34 Dérogation aux rythmes scolaires à compter de la rentrée de septembre 2024
  • 35 Attribution d'une subvention à l'école Mousseau pour l'organisation d'un séjour-découverte
  • 36 Renouvellement de la labellisation information jeunesse du Point Infos Jeunes (PIJ)
  • 37 Conventions-cadre de partenariat avec le collège Maryse Bastié (Vélizy)
  • 38 Attribution de subventions aux associations (voir commentaires ci-dessous)
  • 40 Sollicitation d'un fonds de concours auprès de Versailles Grand Parc pour l'acquisition d’un minibus adapté au transport de personnes à mobilité réduite
  • 41 Adoption d'une grille de rémunération des agents participant à la tenue des élections

Parmi celles-ci, nos commentaires :

  • Délibération n° 25 : Renouvellement de la convention de coordination entre la police nationale et la police municipale

Le renforcement de la sécurité à Jouy-en-Josas est un enjeu majeur.

Les habitants devraient être mieux informés des actes délictueux divers qui se produisent dans leurs quartiers (vente de stupéfiants, vols de voitures, cambriolages, vandalisme…).

Nous avons voté POUR cette délibération ; cependant, certains points nous ont interpellés :

Cette convention qui a été présentée comme un simple renouvellement de la précédente, contient en réalité un certain nombre de différences :

Article 1 : L'état des lieux établi à partir du diagnostic local de sécurité réalisé par les forces de sécurité de l'État compétentes, avec le concours de la commune signataire, fait apparaître les besoins et priorités suivants

  1. Sécurité routière ;
  2. Lutte contre la toxicomanie ;
  3. Prévention des atteintes aux biens ;
  4. Lutte contre les pollutions et nuisances

=>> Nous constatons qu’un item a disparu dans cet article depuis la dernière convention, qui comportait aussi le point suivant : protection des commerces et centres commerciaux. Pourquoi cet item ne fait-il plus partie de la nouvelle convention ?

Article 7 : La police municipale informe au préalable les forces de sécurité de l'État des opérations de contrôle routier et de constatation d'infractions qu'elle assure dans le cadre de ses compétences.

=>> Dans la précédente convention la Police Nationale informait autant que possible la Police Municipale lors de ses opérations de contrôle et de constatation d’infractions. Pour quelle raison cette précision a-t-elle été supprimée ?

Article 8 : Sans exclusivité, la police municipale assure plus particulièrement les missions de surveillance des secteurs :

  1. Secteur du Centre-Ville : de 09h00 à 17h00
  2. Secteur les Metz : de 09h00 à 17h00
  3. Secteur Val d'Albian : de 09h00 à 17h00

=>> Le Parc de Diane et le Petit Jouy, précédemment mentionnés dans la 1ère convention, n'apparaissent plus : même s’il ne s’agit que d’un changement de présentation, et que ces quartiers sont regroupés respectivement avec les secteurs Val d’Albian et Centre-Ville, nous trouvons dommage de ne plus les nommer, au risque de leur accorder moins d’importance.

Article 16 (point 8) : De la prévention par la précision du rôle de chaque service dans les opérations destinées à assurer la tranquillité pendant les périodes de vacances, à lutter contre les hold-up, à protéger les personnes vulnérables, ou dans les relations avec les partenaires, notamment les bailleurs :

  1. LOGIREP
  2. SEQUENS
  3. HABITAT ET HUMANISME

=>> Aucune indication sur quels types d’opérations chez les bailleurs cités. D’autres bailleurs sociaux sont largement présents dans la ville (Versailles Habitat, I3F) et ils ne sont pas mentionnés. Pourquoi ?

Article 17 : Compte tenu du diagnostic local de sécurité et des compétences respectives des forces de sécurité de l'État et de la police municipale, le maire de Jouy-En-Josas précise qu'il souhaite renforcer l'action de la police municipale par les moyens suivant :

  1. Recrutement d'un second policier municipal
  2. Équipement armement (BTD, PIE, GAIL)
  3. Camera piéton

=>> Nous pensons que ces dernières mesures sont effectivement importantes, qu’elles correspondent à un besoin bien identifié, dont la population n'est pas assez informée.

 

  • Délibération n° 38 : Attribution de subventions aux assocxiations  

Nous avons voté POUR le versement des subventions aux différentes associations, mais nous soulignons le fait que la municipalité réunit en une seule délibération les différentes demandes de subvention, ce qui oblige les élus à voter pour un ensemble de versements et pas de façon individuelle pour chaque demande.

Cela revient à dire que si l’une des subventions versées par la ville faisait l’objet d’interrogations « légitimes » de la part de l’opposition, à titre d’exemple le Comité de Jumelage, qui est dans le lot des associations présentées dans cette délibération, il ne serait pas possible de les exprimer par une ABSTENTION ou même un vote CONTRE, sans forcer l’opposition à s’ABSTENIR ou à voter CONTRE l’ensemble des autres subventions. Offrant ainsi à la majorité la possibilité de faire passer sous silence ce qu’elle veut, ou alors de se procurer un argument politique pour mettre en difficulté l’opposition.

=>> Nous trouvons ce genre de pratiques anti-démocratiques et souhaitons les dénoncer.

 

Nous nous sommes "ABSTENUS" ou avons voté "CONTRE" les délibérations ci-dessous :

 

  •  Délibération n° 28 : Affectation du résultat de l'exercice 2023

Nous avons voté pour la délibération du compte administratif, et pris acte du compte de gestion, qui sont des délibérations techniques réalisées par les agents de la commune sur la base des éléments dont ils disposent, et non politiques.

Nous nous sommes ABSTENUS sur l’affectation du résultat, qui est en revanche une délibération politique : il s’agit du choix de la majorité, car nous ne disposons pas d’éléments suffisants pour exprimer un avis éclairé.

 

  • Délibération n° 29 : Approbation du budget supplementaire 2024 

Nous avons voté CONTRE le budget supplémentaire :

=>> Plusieurs actions programmées dans le cadre de l’adhésion de la ville au réseau Villes Amies des Aînés vont générer entre 120 000€ et 160 000€ de dépenses, dont au moins entre 24 000€ et 34 000€ à la charge directe de la ville (le reste étant également de l’argent public !).

Cela nous paraît inconsidéré au regard de l’utilité de certains des projets présentés (court-métrage, étude labellisation VADA), et du peu de concertation mise en œuvre pour prévoir ces projets coûteux.

D’une façon générale, nous sommes plus que dubitatifs sur la gestion budgétaire de la commune et les choix politiques défendus.

Nous relevons aussi :

La suppression du budget pour la réalisation de la piste cyclable sur la Route Départementale 446.

Pour rappel nous avions voté CONTRE une délibération de demande de subvention à l’État dans le précédent conseil municipal ( voir Analyse et Compte-Rendu du Conseil Municipal du 25 mars 2024).

La municipalité a défendu avec coriacité ce choix le 25 mars 2024, pour deux mois plus tard déprogrammer le projet.

Il faut savoir que :

À chaque fois qu’une délibération est préparée et présentée en conseil municipal, cela engage du travail du côté des agents, du temps du côté des élus qui lisent le contenu, et qui préparent les arguments y afférant.

Est-il normal que d’un conseil municipal à l’autre, à un mois d’écart, cette municipalité change de cap, sans débat, y compris sur des décisions de cette importance ? Cela est-il sérieux ?

 

  • Délibération n° 30 : Sollicitation d'un fond de concours auprès de Versailles Grand Parc pour l'opération de végétalisation de la cour de l'école maternelle Bourget-Calmette 

Nous nous sommes ABSTENUS.

Nous n’avons pas voté contre cette délibération car dans l’absolu nous ne sommes pas opposés à la désimperméabilisation et à la revégétalisation. Cependant nous émettons des réserves sur la façon dont la municipalité dépense l’argent public pour réaliser ce genre d’opérations.

Il faut savoir que :

Trois groupes scolaires existent à Jouy-en-Josas :

  1. Bourget-Calmette, dans le quartier des Metz
  2. Toutain/Mousseau, dans le quartier du Centre
  3. Parc de Diane, accolé à la résidence du Parc de Diane.

 

La ville a engagé une dépense de 24 000 € pour réaliser une étude, avec le cabinet ESPELIA, dont les conclusions ont été communiquées aux conseillers municipaux le soir même du conseil municipal du 27 mai 2024. Nous soulignons au passage que le rapport de présentation livré aux conseillers municipaux n’était pas complet. Nous allons demander à la Maire de nous faire parvenir la version intégrale de la présentation.

Dans le diagnostic du cabinet ESPELIA qui nous a été présenté, il apparait que deux quartiers à Jouy-en-Josas connaissent une baisse importante du nombre d’enfants d’âge compris entre 3 et 5 ans, le quartier des Metz et le quartier du Val d’Albian, ce qui a objectivement une incidence sur une baisse des effectifs dans les deux groupes scolaires (voir ci-dessous page 49 présentation ESPELIA).

Pre sentation espelia page 49

En revanche, les écoles du Centre sont pleines, voire saturées, en particulier la petite section de la maternelle. Et elles sont situées dans la zone de Jouy-en-Josas qui selon le Plan Local D’Urbanisme fera l’objet d’un gros développement de nouveaux logements.

Les écoles du Centre dont la pérennité n’est donc pas remise en question, se situent aussi dans la vallée, mais dans un environnement beaucoup plus « minéral » et à haute intensité de trafic routier (effet de « cuvette ») que celui des écoles des deux autres quartiers : par fortes chaleurs, les températures et le taux de pollution aérienne y sont par conséquent plus élevés.

Dans ce contexte :

=>> =>> Pourquoi la ville de Jouy-en-Josas finance-t-elle un projet de revégétalisation d’une école qui se situe déjà au milieu des bois, et qui au regard des conclusions de l’étude  ESPELIA pourrait faire l’objet d’une interrogation sur sa pérennité dans le moyen/long terme ? D’autant que par ailleurs la municipalité n’a de cesse d’organiser des réunions et de questionner publiquement la rentabilité du bâtiment scolaire du Parc de Diane, alimentant ainsi pour la population de ce quartier un climat anxiogène sur l’avenir de ses écoles.

La municipalité se targue d’être dans l’action en matière de transition écologique.

La municipalité reconnait que les écoles du Centre auraient besoin des travaux de revégétalisation =>> mais ne les prévoit pas.

=>> Pourquoi ne pas avoir attendu la fin des travaux de rénovation énergétique qui ont déjà été réalisés au Centre, et ne pas les avoir complétés avec la végétalisation des cours de récréation des deux écoles ? En évitant finalement de dépenser l’argent public à des fins inutiles ?

Nous pensons en effet que la municipalité est pressée d’utiliser d’éventuelles opportunités de financement public pour réaliser des opérations visibles, et préparer ainsi la campagne des élections municipales de 2026. Une tentative de séduction à destination des électeurs du quartier des Metz en l’espèce.

Mais attention, ce projet est financé avec l’argent de tous les habitants de Jouy-en-Josas, pas uniquement avec celui des habitants du quartier des Metz, qui sont probablement pour certains très contents de cette délibération, ce qui serait compréhensible ; cependant, un Maire se doit de prendre de la hauteur dans la gestion des affaires de la ville, et de ne surtout pas privilégier le quartier dans lequel il vit, et dans lequel vit la majorité des élus de son propre groupe politique.

Et ce faisant, de surcroît, au mépris de l’ensemble de leurs autres électeurs quand on se souvient que l’actuelle majorité s’était engagée dans son programme électoral à végétaliser l’ensemble des cours d’école de la commune !

 

  • Délibération N° 39 : Convention globale avec la CAF - adoption d'une stratégie d'action sociale 2023-26

La convention ayant déjà été votée dans le conseil municipal précédent, le vote portait cette fois exclusivement sur l’adoption de la stratégie d’action sociale de la ville entre 2023 et 2026.

Nous nous sommes ABSTENUS. Pourquoi ?

=>> Programme alléchant, mais dommage que des actions concrètes aient été engagées dès novembre, bien avant la conclusion de l'étude, et soient ainsi insérées au chausse-pied dans la stratégie (exemple flagrant : les 55 000 € pour le court-métrage !)

=>> Nous ne voyons pas l’intérêt d’engager une étude de 20 000 € pour l’obtention du Label Ville Amie des Aînées, alors que cela n’apporte rien à la municipalité, la ville étant déjà représentée par la Maire qui siège dans le conseil d’administration du réseau des Villes Amies Des Aînés, et que dans ce contexte, elle a déjà obtenu 120 000 € de subventions en novembre 2023, SANS AUCUN Label.

Certaines actions très simples, qui ne demandent aucune dépense particulière, n’ont pas encore été mises en place…comme l’agenda papier disponible au CCAS ou à l'accueil de la mairie pour les seniors.

 

Délibération n° 42 et Délibération n° 43 : Recrutement de vacataires et Actualisation du tableaux des emplois municipaux 

Nous nous sommes ABSTENUS sur ces deux délibérations. Pourquoi ?

Nous ne sommes pas convaincus par les décisions politiques de la majorité en matière de gestion du personnel, et nous ne disposons pas d’éléments suffisants pour avoir un avis éclairé; cependant nous rappelons que lors du conseil municipal du 25 mars, la suppression d’un poste d’éducateur de jeunes enfants à la crèche municipale a été votée et que dans ce présent conseil municipal, les élus sont amenés à voter la création de nouveaux postes, notamment au sein du Musée de la Toile de Jouy.

=>> Cela révèle de façon criante, encore une fois, la gestion des priorités de cette municipalité.

 

Pour conclure "Nota Bene" Lors du Conseil Municipal du 25 mars, la Maire et certains élus du groupe majorité ont défendu la délibération 2024-014- portant sur la signature avec l’Etat d’une convention pour la réalisation d’une piste cyclable le long de la RD446-RD117, en affirmant que toute demande de subvention doit être rattachée à une délibération du conseil municipal, de façon à la contractualiser.

Cela n’est pas vrai : à titre d’exemple, les subventions ci-dessous n’ont pas fait l’objet de délibérations.

 

Capture d e cran 2024 06 12 a 17 29 25 1

  • Piste cyclable : délibération en conseil municipal
  • Ville Amie Des Aînés : décision
  • Cours d'école : décision et délibération

 

Quelle est donc la logique ?

==> Ne serait-il pas plus sain de tout passer en Conseil Municipal (au-dessus d'un certain montant à définir), pour garantir un véritable débat démocratique autour des sujets concrets ?

En matière de transparence, nous avons aussi des observations concernant les décisions du Maire, ci-dessous : Capture d e cran de cisions du maire png 1Capture d e cran de cisions du maire png 2

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Taxe Foncière => Où en est-on et qu’aurait-il dû être fait selon nous ? Nous avons demandé une baisse des taux, ce qui nous a été refusé. (Délibération 3)
  • Loi APER => Une concertation publique obligatoire dont personne n’a entendu parler : 3 réponses obtenues pour plus de 8000 habitants concernés. (Délibération 4)
  • Fermeture de la Rue Million à la circulation des voitures => qui est au courant ? Que se passe-t-il ? (Délibération 5)
  • Classes de Découvertes => pourquoi augmenter les contraintes pour l’organisation de ces activités en baissant le plafond journalier, alors qu’il faudrait augmenter le financement de la ville pour en améliorer la qualité ? (Délibération 8)
  • Pourquoi supprimer un poste d’éducateur de jeunes enfants pour la crèche municipale ? => encore une baisse de la qualité du service à l’égard des familles. (Délibération 9)
  • Gestion de l’argent public => 40 000 € pour la réalisation d’un court-métrage pour mettre en avant ce qui est fait dans la ville à destination des personnes âgées. Une action de campagne déguisée - aux frais du contribuable ! (Chapitre Décisions du Maire)

 

Ce Conseil Municipal a été dense de sujets, le compte-rendu est long, mais il nous semble important de vous communiquer un maximum d’informations. Vous allez être amenés à voter pour les prochaines élections municipales dans seulement deux ans. Nous vous proposons de suivre les actions de la municipalité, de façon à ce que le moment venu vous puissiez exprimer un vote éclairé !

Pour mieux se repérer :

Nous rappelons que 29 élus siègent en conseil municipal à Jouy-en-Josas, et que leurs voix se répartissent de la façon suivante :

  • Groupe Majoritaire => 23 voix
  • Groupe UAPJ => dont le leader a changé un an après les élections municipales, en mai 2021, avec l’élection de Jean-Paul RIGAL à la Présidence de l’association => 3 voix
  • Groupe Ensemble pour Jouy => créé en 2022 par Grégoire Ekmekdje et un autre ancien élu d’UAPJ => 2 voix
  • Groupe RéJouySens => crée fin 2023 par la 2è adjointe au maire démissionnaire du groupe majorité - seule membre de l’association siégeant en conseil municipal => 1 voix.

LES DÉLIBÉRATIONS ET LES VOTES  :

Ordre du jour => Odj cm 25 mars 2024Odj cm 25 mars 2024 (75.98 Ko)

Nous avons voté POUR les délibérations suivantes :

  • Délibération 2 : Actualisation de la convention de groupement de commandes avec Versailles Grand Parc et ses communes membres
  • Délibération 6 : Participation financière 2024 au Syndicat intercommunal de l'amont de la Bièvre (SIAB)
  • Délibération 7 : Création d'un prix pour les soirées jeunes 10-17 ans - Nous avons voté POUR cette délibération même si dans les règles de l’art nous aurions dû être amenés à voter cette dépense AVANT qu'elle ne soit engagée. Et la remise des prix avait déjà eu lieu la semaine précédente.
  • Délibération 10 : Subventions annuelles aux associations jovaciennes
  • Délibération 11 : Convention territoriale globale avec la CAF - Avenants "Bonus territoire »
  • Délibération 12 : Attribution de la prime exceptionnelle de pouvoir d'achat 2023 au personnel municipal

 

Nous nous sommes ABSTENUS ou avons voté CONTRE les 7 autres délibérations, détails ci-dessous :

1- LE CONSEIL DÉPARTEMENTAL

Délibération 1 : Vœu du Conseil municipal en faveur de la préservation du rôle des départements comme partenaires du développement communal

Que dit cette délibération :

Délibération visant à obtenir des votes pour soutenir et défendre l’instance départementale auprès du gouvernement, alors que cette dernière connait de grandes difficultés financières.

Nous nous sommes ABSTENUS - pourquoi ?

Nous n’avons pas d’éléments suffisants pour donner un avis éclairé sur le sujet.

Nous sommes à connaissance du fait que la commune perçoit des aides financières venant du département, sans connaitre pour autant les éléments détaillés de ces financements qui ne sont pas toujours présentés de façon claire et précise.

Nous faisons par ailleurs le constat alarmant que, dans certains domaines, la ville est presque pieds et mains liés au département, ce qui nous semble anormal et dangereux, au vu de ce que cette délibération indique sur les très grandes difficultés financières de cette instance.

TOUS LES VOTES :

  • Majorité : POUR
  • UAPJ : ABSTENTION
  • Ensemble pour Jouy : POUR
  • RéJOUYsens : ABSTENTION

3 - LA TAXE FONCIÈRE

Délibération 3 : Budget 2024 - Fixation des taux d'imposition pour les taxes locales

Nous avons voté CONTRE - pourquoi ?

Nous avons voté CONTRE cette délibération car nous pensons qu’il aurait été justifié et possible de baisser les taux de la taxe foncière à Jouy-en-Josas, en lieu et place de les maintenir aux taux actuels. Et nous demandons que cela soit fait !

=>> Notre motivation n’a pas été prise au sérieux par la Maire, qui l’a qualifiée en souriant de « voeu pieu »

=>> Au sein du groupe majorité il a été aussi affirmé que notre proposition était d’autant plus déplacée que «  les habitants de Jouy - du fait de leur situation aisée - ne sont pas mis en difficulté par l’inflation. (FAUX et GRAVE)

=> => Nous nous interrogeons donc toujours sur les raisons véritables pour lesquelles la baisse de la taxe foncière n’a pas été envisagée par la majorité cette année, et nous espérons que l’utilisation de l’argent du contribuable jovacien ne soit pas dépensé, en attendant, à des fins purement électoralistes pour préparer le terrain des prochaines élections municipales.

Il faut savoir que :

=>> Aucune commission finance n’a été organisée pour aborder ce sujet avant que la délibération soit mise au vote.

TOUS LES VOTES :

  • Majorité : 23 POUR
  • UAPJ : 3 CONTRE
  • Ensemble pour Jouy : 2 ABSTENTIONS
  • RéJOUYsens : 1 CONTRE

4 - LA LOI APER

Délibération 4 : Définition des zones d'accélération des énergies renouvelables

Nous avons voté CONTRE - Pourquoi ?

Nous avons vote CONTRE cette délibération car ce sujet important, et relativement compliqué, n’a pas fait l’objet d’une vraie concertation, aussi bien au sein de cette instance qu’auprès des habitants. De plus les plans présentés ne sont pas faciles à interpréter, et les axes stratégiques de la ville n’ont pas été délivrés.

Une « concertation publique » a certes été mise en ligne, avec un délai de réponse de 2 semaines, mais celle-ci aurait dû être précédée d’une présentation explicative à la population et ce questionnaire aurait dû faire l’objet d’une vraie publicité, afin que les citoyens puissent en connaître l’existence puis y participer.

=>> La Maire a répété plusieurs fois que cette loi n’était que pure formalité, que l’État embêtait les collectivités en les mettant dans l’obligation de faire des démarches inutiles.

Il faut savoir que :

  1. S’agissant d’une loi, les éléments concernant les zones d’accélération des énergies renouvelables doivent être inclus dans le Projet Local d’Urbanisme. Il ne s’agit pas d’une option. D’autres communes, dont nos voisines, Bièvres, Les Loges-en-Josas, ont réalisé une présentation à destination de la population pour expliquer cette loi et montrer la réflexion de leur municipalité sur ces axes de développement obligatoires - car une concertation de la population était aussi demandée par l’État aux villes, afin de garantir la transparence des choix des collectivités locales sur ce sujet déterminant pour l’avenir.
  2. La Ville de Jouy-en-Josas n’avait pas inclus ces éléments au moment de la présentation en réunion publique de son projet de révision du PLU, le 9 février 2024. Elle avait en revanche déjà planifié la date du Conseil Municipal y afférent pour voter et valider son projet - positionné le 28 février suivant.
  3. Lors de la réunion publique sur le PLU, à laquelle nombreux membres de RéJOUYsens ont assisté, un habitant a attiré l’attention de la Mairie sur l’absence d’éléments sur la loi APER,  pourtant obligatoires. La municipalité a répondu disposer des plans prévisionnels faisant état de la vision de la ville sur les zones pouvant accueillir des projets d’énergie renouvelable, mais n’a pas su expliquer pourquoi elle ne les avait pas présentés.
  4. Ce même intérvenant a attiré l’attention des élus sur le fait qu’il aurait fallu aussi, obligatoirement, que la mairie lance une concertation publique sur les zones d’accélération des énergies renouvlables qu’elle a idéntifiées, et qu’à date du 9 février 2024 rien n’avait été fait. Le sujet a été rapidement évaqué par la maire sans qu’aucune date concernant cette concertation ne soit annoncée.
  5. La concertation « publique » a finalement débuté dans la plus grande discrétion le 28 février 2024, jour où il était planifié le Conseil Municipal pour le vote du PLU.

 

=>> La Maire a annulé le conseil municipal le matin même du 28 février, alors que certains élus, qui étaient en déplacement professionnel cette semaine là, avaient organisé un voyage de retour à Jouy pour être présents au conseil.  Aucune explication valable n’a été donnée pour cette annullation inopinée.

=> Au delà du manque de respect vis à vis de la population et des élus la représentant, nous soulignons le manque total de transparence sur la façon dont les choses ont été gérées par la municipalité sur ce dossier.

Résultat => sur cette concertation seulement 3 réponses ont été obtenues - nous sommes plus de 8000 habitants - et ces réponses ont été formulées par les organismes locaux investis dans la transition écologique qui avaient probablement été informés directement de la publication de ce questionnaire.

TOUS LES VOTES :

  • Majorité : 23 POUR
  • UAPJ : 3 CONTRE
  • Ensemble pour Jouy : 2 POUR
  • RéJOUYsens : 1 CONTRE

 

5 - PROJET MOBILITÉ DOUCE

en lien avec la fermeture de la Rue Million

Délibération 5 : Fonds mobilités actives - Signature d'une convention avec l'Etat pour la réalisation d'une piste cyclable le long des RD446-RD117

Nous nous sommes ABSTENUS - Pourquoi ?

Nous nous sommes ABSTENUS sur cette délibération car, si nous sommes absolument favorables au développement de la mobilité douce, sujet qui devrait cependant être porté par Versailles Grand Parc, nous ne sommes pas pour autant disposés à mettre en danger le budget municipal, qui a déjà été fragilisé au début du mandat au moment de l’acquisition du terrain Claveau,.

(Pour mémoire, cette acquisition faite sans aucune concertation préalable avec les autres élus, y compris l’ensemble des membres du bureau, pour y faire de l’agriculture urbaine, a demandé l’utilisation de l’intégralité de la réserve budgétaire dont nous disposions à l’époque ; projet qui est d’ailleurs vraisemblablement à l’origine de l’augmentation de la taxe foncière, et dont nous n’avons plus jamais entendu parler depuis l’acquisition du terrain).

Il faut savoir que :

  1. Ce projet de piste cyclable n’a jamais été débattu en conseil municipal. Aucune information n’a été donnée, y compris quand, au moment du vote du budget, nous avions posé la question sur la ligne budgétaire de 1,2M€ qui figurait dans la maquette en prévision d’une dépense pour la mobilité douce, sans aucune ligne clairement indiquée de recettes en face.
  2. Nous avons souligné que la Mobilité douce est dans les compétences de Versailles Grand Parc (VGP), et pas dans celles de la ville.
  3. Dans le rapport présenté par la ville au conseil municipal il est fait état d’une participation financière de VGP pour ce projet, sauf que dans les dispositions financières annexées à la délibération mise au vote, cette participation n’apparait nulle part.

 

Questions posées par RéJOUYsens :

=>> Quel est donc le montant de la participation financière de VGP sur ce projet que vous annoncez dans le rapport ? Car il n’est pas identifié. Il n’est pas affiché dans le schéma budgétaire  que vous nous demandez de voter.

Aucune réponse de la part du Maire à cette question.

=>> Dans cette délibération le groupe majoritaire a annoncé la fermeture de la Rue Million à la circulation automobile (capture d’écran de la délibération ci-dessous) :

Image rue million

=>> Nous avons demandé quand cela avait été décidé ? Par qui ? Si les commerçants avaient été informés, ainsi que les habitants ?

Lors de la réunion de quartier du PDD et du Val d’Albian du 14 mars dernier rien n’a été dit à ce sujet, pourtant cette rue est principalement empruntée par les habitants qui viennent de ces deux quartiers et de façon régulière. Cela permet en plus d’une façon générale de désengorger le trafic pour l’accès dans la rue Oberkampf et dans le centre-ville.

La Maire, après avoir affirmé que rien n’avait été figé au sujet de la fermeture de la Rue Million, alors que cela figurait en clair dans la délibération qui a été votée le soir même, nous a finalement remercié de lui avoir fait comprendre que cette action pouvait provoquer le mécontentement des commerçants et des habitants…La délibération ayant été votée malgré tout, nous attendons de voir si la municipalité fera le nécessaire pour informer la population concernée par la fermeture de la Rue Million.

TOUS LES VOTES :

  • Majorité : 23 POUR
  • UAPJ : 3 ABSTENTIONS
  • Ensemble pour Jouy : 2 POUR
  • RéJOUYsens : 1 ABSTENTION

8 - CLASSES DE DÉCOUVERTE

Délibération 8 : Mise à jour du règlement de l'aide municipale aux séjours scolaires à vocation de découverte

Nous avons voté CONTRE - Pourquoi ?

Nous avons voté CONTRE cette délibération car par cette action la municipalité provoque une baisse de la qualité du service à destination des enfants scolarisés. L’impossibilité pour les enseignants d’organiser des projets de classes de découverte de meilleure qualité pénalisera l’ensemble des écoliers, et en particulier les enfants issus des milieux défavorisés.

Il faut savoir que :

En commission il a été dit que le budget global pour les classes de découverte n’a pas changé. C’est à dire que le montant de 15K€, le même depuis plus de dix ans, pour les 3 écoles est maintenu.

Nous ne comprenons pas pourquoi il a été décidé de fixer un plafond pour l’organisation des projets de classe de découverte.

Autrefois les enseignants pouvaient organiser des classes de découvertes d’une grande qualité. Pour les enfants des familles en difficulté il existait des aides (Lions Club, CCAS, ville 1,5K€) et les voyages à la montagne ou à la plage permettaient aux enfants des familles moins favorisées de profiter de la découverte de lieux et d’activités sportives et pédagogiques qu’il leur était impossible de découvrir et de pratiquer au sein de leur foyer.

Tel qu’il apparait dans la délibération votée (capture d’écran de la délibération ci-dessous) :

Classe de de couverte plafond 2

Avec un plafond à 75€/Jour/Enfant, nous pensons que cette résolution ne permettra plus aux enseignants d’organiser des projets de la même qualité que ceux d’avant pour leurs élèves.

=>> La solution n’est pas de baisser le plafond, la solution est d’augmenter le budget pour les classes de découverte.

Cette municipalité dépense l’argent des Jovaciens pour developper des actions sur des sujets qui ne sont pas dans ses compétences directes, (voir délibération mobilité douce), mais elle fait des économies dans les domaines dont elle a la gestion, y compris quand il s’agit de l’intérêt des enfants scolarisés dans la ville.

TOUS LES VOTES :

  • Majorité : 23 POUR
  • UAPJ : 3 CONTRE
  • Ensemble pour Jouy : 2 POUR
  • RéJOUYsens : 1 CONTRE

 

9 - PROJET CLASSE DE DÉCOUVERTE BORGET CALMETTE

Délibération 9 : Subvention pour une classe découverte en faveur de l'école Bourget-Calmette

Nous nous sommes ABSTENUS - pourquoi ?

Nous sommes tout à fait en soutien de l'organisation de voyages en classe de découyverte, cependant nous nous sommes ABSTENUS sur cette délibération car le montage financier du projet décrit n’est pas en correspondance avec le nouveau modèle de financement auquel il est rattaché, qui a été présenté et voté le soir même par la municipalité. Cela ne nous semble pas cohérent. 

Il faut savoir que :

=>> Dans le rapport, le coût total prévisionnel du séjour est de 10 327 € correspondant à un séjour de 4 jours pour une classe de 23 élèves. Ceci correspond à un coût prévisionnel par jour et par enfant de 112,25 €, donc bien supérieur au montant du plafond de 75 € fixé par le nouveau modèle de financement voté précédemment par le groupe majoritaire et Ensemble pour Jouy.

 capture d’écran de la délibération ci-dessous :

Classe de de couverte se jour bc

Par ailleurs, le rapport faisait état de l’engagement pris par un parent d’élève auprès de l’enseignante à verser un don pour diminuer le reste à charge pour les familles ; au delà du fait qu’il n’y a aucune raison que cela figure dans une délibération portée au vote d’un conseil municipal, cette action, malgré la générosité du parent engagé, ne sécurise pas pour autant le plan de financement de ce projet pour les familles.

TOUS LES VOTES :

  • Majorité : 23 POUR
  • UAPJ : 3 ABSTENTIONS
  • Ensemble pour Jouy : 2 POUR
  • RéJOUYsens : 1 ABSTENTION

 

13 - SUPPRESSION D’UN POSTE D’ÉDUCATEUR DE JEUNES ENFANTS À LA CRÈCHE

Délibération 13 : Actualisation du tableau municipal des emplois

Nous nous sommes ABSTENUS - pourquoi ?

Nous nous sommes ABSTENUS sur cette délibération car nous ne disposons pas d’éléments suffisants pour nous y opposer. Cependant nous nous questionnons sur le fait de supprimer un poste d’éducateur de jeunes enfants dans une crèche de 43 berceaux, tous occupés, alors que jusqu’en 2022, la structure comptait 3 éducatrices, contre une seule désormais. Le point à soulever est le fait que supprimer le nombre d’éducateurs de jeunes enfants va forcément dans le sens d’une moindre qualité d’accueil, en terme de projet pédagogique proposé. Cela participe encore une fois à la baisse de la qualité du service municipal à l’égard des familles.

TOUS LES VOTES :

  • Majorité : 23 POUR
  • UAPJ : 3 ABSTENTIONS
  • Ensemble pour Jouy : 2 ABSTENTIONS
  • RéJOUYsens : 1 ABSTENTION

 

DÉCISIONS DU MAIRE

Aucun vote n’est proposé aux élus

Au sujet des subventions « Villes Amies des Aînés ».

Nous rappelons que la Maire est membre du conseil d’Administration du RFVAA (Réseau Francophone des Villes Amies des Aînées), au sein duquel elle représente le département.

La Maire a annoncé avoir obtenu DEUX subventions de 40K€ chacune.

Elle a précisé que l’un des deux financements obtenus allait permettre la réalisation d’un court-métrage mettant en scène des personnes âgées de la ville impliquées dans les activités proposées par la municipalité. Cela afin d’encourager d’autres personnes âgées à y participer.

Nous avons demandé comment ce projet avait été décidé ?

Car nous nous étonnons du fait de l’attribution de ces subventions sur des dispositifs très ciblés, alors que le diagnostic de l’étude lancée par la mairie pour identifier et hiérarchiser les besoins sociaux et en particulier les besoins des personnes âgées dans la ville, n’avait pas encore été finalisé au moment de la démande des subventions.

Nous savons qu’une restitution succincte de ce diagnostic a été livrée aux bénévoles qui ont été sollicités par la municipalité pour se constituer en groupes de travail dans le but de déployer de nouveaux dispositifs dans la ville. Il a été clairement indiqué lors de cette restitution que l’une des premières préoccupations des seniors à Jouy-en-Josas était le manque d’informations papier, ces derniers n’étant généralement pas très connectés sur les outils numériques.

=>> Nous denonçons le fait que la municipalité, sous prétexte qu’elle a réussi a obtenir des subventions, ce qui ne la dispense pas d’engager des dépenses complémentaires obligatoires, utilise l’argent public pour proposer la réalisation d’un court-métrage, que peu de seniors pourront voir en réalité, qui ne répond pas à leur premier besoin, et qui ressemble plutôt à de la communication électorale déguisée…

CONCLUSION

1- Les valeurs de solidarité devraient être défendues de façon authentique et sincère. Instrumentaliser la population pour assurer ses ambitions politiques n’est pas une attitude digne, ni cautionnable.

2- D’une façon générale si on ne veut pas mettre en danger les finances de l’État ni celles des Collectivités Territoriales, et si on ne veut pas étouffer le contribuable par des augmentations d’impôts telles que celles que nous avons connues à Jouy-en-Josas ces dernières années, il faut commencer par utiliser l’argent public à bon escient !

L'équipe RéJouySens 

Ordre du jour conseil muncipal 29 janvier 2024Ordre du jour conseil muncipal 29 janvier 2024 (78.29 Ko)

Absente lors de cette séance, Daniela Ortenzi-Quint a donné son pouvoir à Denise Thibault.

1. Approbation du PV du conseil municipal du 11/12/2023

Nous n’avions pas de remarques à faire sur ce PV.

En revanche, nous avons demandé une nouvelle modification du PV du conseil municipal précédent, celui du 13/11/2023.

En effet, nous contestons la phrase d’introduction à la déclaration que Daniela Ortenzi-Quint avait faite lors de ce conseil municipal du 13 novembre (ci-dessous), qui ne reflète pas la réalité des faits :

Le Maire enregistre les déclarations de conseillers ou de groupes de conseillers souhaitant acter  leur appartenance aux différentes sensibilités représentées au Conseil. Daniela Ortenzi-Quint informe avoir créé un nouveau groupe d’opposition, Réjouysens. Le Maire lui demande de s’exprimer à ce sujet.

En réalité, Daniela Ortenzi-Quint s’était exprimée le 13 novembre sur son nouveau positionnement au sein du conseil municipal en réponse à une demande écrite du directeur général des services et du maire datant du mois précédent, et non de sa propre initiative. Et elle n’a pas annoncé la création de RéJOUYsens ni avant ni pendant son intervention. Elle l’a fait à la fin du conseil municipal. sur sollicitation expresse le jour même du directeur général des services et du maire.

Cette demande de rectification du PV du 13/11 a fait l'objet d'une fin de non-recevoir de la part du maire, qui montre définitivement son absence de transparence, ainsi que son manque absolu de respect du droit des élus et de la démocratie.

2. Nous nous sommes ABSTENUS sur quatre délibérations :

a- Délibération n° 2024-003 : convention-cadre de partenariat avec l’association  Atelier Danse Passion

En effet, nous ne cautionnons pas le contenu de la convention que les associations jovaciennes ont l’obligation de signer avec la municipalité si elles souhaitent  bénéficier de la gratuité  des salles municipales, ou si elles veulent déposer une demande de subvention à la ville. Nous jugeons cette convention trop contraignante, antidémocratique, et redondante avec la loi du 24/08/2021 qui oblige déjà les associations souhaitant demander une subvention à respecter les termes du contrat d’engagement républicain.

b- Délibération n° 2024-008 : renouvellement d’un poste dans le cadre du dispositif contrat unique d’insertion – contrat d’accompagnement dans l’emploi (CAE) – parcours emploi compétences

c- Délibération n° 2024-009 : recrutement d’agents vacataires

d- Délibération n° 2024-010 : actualisation du tableau des emplois municipaux

3. Nous nous sommes également ABSTENUS sur les trois délibérations ci-dessus relatives à la gestion des ressources humaines, ne disposant pas de suffisamment d’informations nous permettant d’avoir un avis éclairé sur ces sujets.

4. Nous avons par ailleurs voté POUR les autres délibérations.

L'équipe RéJOUYsens

Date de dernière mise à jour : 07/01/2025